dimanche 21 mars 2010

Blitzkrieg commander...

...confirme nos premières impressions.

C'est une excellente règle de jeu d'histoire !

D'habitude, au club, nous pratiquons cette règle à l'échelle du 6mm, avec une représentation au niveau du peloton et de la section. Ce samedi, nous avons profité d'une plage horaire élargie pour en faire de même avec nos figurines ; de ce fait, le 6mm a laissé la place au 15mm et ce fut une très belle partie.

Pour vous résumer les faits, je vous dirais que nous avons joué un scénario sur le sol normand, au mois de juin 1944, dans les alentours de Tilly sur Seulles. J'ai ainsi pu arbitrer une partie opposant britanniques et allemands sur fond de BKC.

Voici une partie de la table de jeu, il en manque un bon tiers !


Durant cette partie, au cours de laquelle Jean-Louis s'est montré dépourvu de la moindre chance aux dés, nous avons pu apprécier la finesse de ce système de jeu inspiré de Warmaster.
Ce qu'il faut d'emblée souligner, c'est que BKC possède un avantage d'envergure par rapport à FOW : le jeu, bien qu'alterné, possède une incroyable réactivité grâce aux mécanismes de l'initiative et de l'opportunité.
Et sur ce point, notons que Claude a su profiter de l'initiative dès le premier tour de jeu, en ouvrant un feu d'enfer sur son adversaire allemand en la personne de Jean-Louis.



Outre cette formidable réactivité, le système de commandement permet au joueur ayant l'initiative, de développer une action en profondeur, à condition toutefois que la chance l'accompagne. Je précise que cela n'a pas été le cas de Jean-Louis. Pour les actions de commandement, il n'aura jamais réussi à faire plus d'une action par tour et encore...Ce faisant, il a tout de même bien résisté avec des panzergrenadiers payant le plus lourd tribut.

Autre point fort de BKC, le livret de jeu est un tout en un, contenant en sus de la règle proprement dite, tous les budgets pour constituer vos armées, quelque soit le front et la période, ce qui en fait une règle particulièrement économique par rapport à sa cousine néo-zélandaise.
Deux bémols militent  toutefois en faveur de FOW : BKC ne dispose pas de livret d'organisation comme ceux édités pour FOW, très réussis ; ce qui implique un gros travail de recherche documentaire pour composer des organigrammes historiques. Par ailleurs, l'échelle n'est pas figée et laisse les joueurs maîtres du ratio de réduction qui propose une figurine de véhicule pour un peloton ou pour un véhicule ; ce qui peut générer une certaine frustation par rapport aux portées indiquées dans le jeu, notamment.


Mais ces deux critiques ne sont pas suffisantes pour renoncer à ce jeu d'exception, très ludique et très dynamique, ce qui explique sans doute son succès grandissant dans le monde du jeu d'histoire...

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