lundi 15 juillet 2013

WARMASTER 15mm : A l'image d'Histoire de plomb, Thierry fait peau neuve.
 
Tel un artiste iconoclaste, poussé par le vent de la réforme qui souffle dans les voiles de notre association ces derniers temps (Histoire de plomb se serait-elle lancée dans une RGPP ou MAP version jeu d'histoire ?), Thierry s'est essayé à amender notre règle de jeu antique et médiévale, Warmaster.

 
 
Afin de tester le fruit de sa réflexion, l'intéressé m'avait donné rendez-vous chez lui, un samedi après-midi de juillet 2013.
 
Quelle surprise que de découvrir dans le salon de la maison familiale, une bien jolie table antique mettant en situation sur une vaste plaine, une armée égyptienne et une armée hittite à l'échelle du 15mm.

 
 
Pour vous décrire ces amendements conduisant à une réduction des échelles de jeu, je serai simple : Thierry a tout simplement divisé toutes les distances par deux et le échelles de représentation par trois, ce qui, au passage, permet de composer des armées avec beaucoup moins de figurines (pour le plus grand confort du peintre).

De la sorte, le jeu peut aisément prendre sa place dans le salon de chacun d'entre nous, chaque unité habituellement représentée par trois plaquettes se voyant réduite à une plaquette unique.
 
 

La règle de jeu demeure identique au livret de base de Warmaster et les unités conservent leur trois pas de perte traditionnels. Il suffit, pour constater l'attrition d' une unité, de poser des marqueurs de couleur (jaune pour un pas de perte subi et rouge pour deux) à côté de la plaquette représentant l'unité, le désordre étant, quant à lui, matérialisé par un jeton de couleur verte.
 


Une fois ces principes réglementaires exposés, Thierry m'a invité à engager la bataille à la tête d'une armée hittite forte de près de 2000 points, composée d'une charrerie de choc conséquente et d'une infanterie non moins solide. Face à moi, Thierry incarnait Ramses et son armée, dont la charrerie devait me causer bien des inquiétudes...
 
 

Pour faire bref, je dirais que mon armée est allée droit à l'ennemi afin d'engager la bataille par le choc au moyen de mes chars lourds. Cependant, la pléthore de tireurs de l'armée égyptienne, assortie de la chance outrancière de l'ami Thierry, m'ont empêché d'enfoncer le dispositif ennemi ; pire, ce dernier a fortement entamé mes lignes.
 

 
 
 
Je retiendrai quand même un point de détail dans cette bataille : j'ai pulvérisé l'infanterie de la garde égyptienne grâce à une charge audacieuse ; il faut bien se consoler...
 
Bilan de cette présentation : les amendements imaginés par Thierry pour Warmaster sont tout à fait opérationnels. Ils permettent d'optimiser le temps de préparation de la bataille, tant au niveau de la peinture, que de la mise en place des parties. Qui plus est, le jeu n'a en rien perdu de son intérêt, se révélant même plus fluide que dans sa version classique, compte tenu du faible nombre de figurines à manipuler. Enfin et ce n'est pas le moindre des avantages de cette "RGPP", l'espace nécessaire à la simulation devient très raisonnable. Bref, c'est de la belle ouvrage Monsieur P.

 

vendredi 12 juillet 2013

Tactique à la mode Histoire de plomb

FLASHBACK sur 2012 : En véritable passionné de la période napoléonienne, Claudius, notre empereur local, s'est essayé à quelques adaptations de fond pour notre règle préférée, "Tactique".
 
Afin de tester une série d'amendements qui transforment assez radicalement la règle pour nos parties jouées en club, notre ami nous avait convié chez lui il y a exactement un an, courant juillet 2012 (et oui, c'est déjà loin...), afin de partager une J2 ("Journée Jeu" en jargon technocratique) avec Tactique.
 
J'aime ce qualificatif de J2, car dans notre club, il est synonyme de convivialité : le thème du jeu est, certes, présent, mais il est un prétexte pour partager un moment amical parsemé d'échanges sur le monde du jeu d'histoire, le tout, accompagné de festivités culinaires.
Cette J2 n'a pas échappé à la règle et nous nous sommes donc retrouvés chez Claudius, sur les hauteurs de Nice, pour former un quatuor de choc grâce à Jojo, Jean-Louis, notre hôte et votre serviteur, sans oublier Stéphane qui pointa le bout de son nez après le petit déjeuner pour finaliser l'équipée en quintet.
 
 
 
Dès 10h00, Claudius nous ouvrait sa porte. Il nous offrait un bon café accompagné de viennoiseries à prendre dans son jardin, sous les oliviers. Ce fut l'occasion de poser les premiers jalons du palabre rituel sur le monde figurinistique et ses productions toujours plus attrayantes (à en juger ce que nous avons pu voir cette année encore à Salute). Nous avons également profité de ces instants de détente pour nous souvenir, collectivement, de cet agréable week-end passé à Londres au mois d'avril à l'occasion de la manifestation culte du jeu d'histoire (le prochain Salute, c'est dans moins d'un an les amis !).
 
Bref, sur les coups de 11h00, Claudius a rameuté les troupes autour de la table de jeu préalablement  installée dans son salon, car après tout, nous étions venus pour en découdre.

 
Les choses sérieuses ont donc commencé avant midi, alors que Jojo et moi avions décidé de nous allier pour affronter un triumvirat hostile à l'Empereur, formé par Jean-Louis, Claudius et Stéphane. Et oui, Stéphane venait de nous rejoindre, enfin, venait de rejoindre l'ennemi pour prendre l'aile gauche de son armée, ce qui allait limiter l'ampleur de la tôle infligée à l'armée russe en terre de France ce jour-là.
 
 
Les hostilités se sont très rapidement engagées, dans la mesure où Jojo et moi avions décidé d'enfoncer le dispositif ennemi par le centre, sans la moindre retenue. Et c'est dans a plus grande allégresse que nous nous sommes mis à enfoncer les lignes ennemies, en affichant une banane décomplexée (n'y voyez aucun sous-entendu scabreux !).
 
Evidemment, il y avait Stéphane et ses satanés lancers de dés...ce qui limita l'ampleur de la déconvenue russe, mais tout de même, midi arriva précédé de quelques combats gagnés de haute lutte, si bien que l'appétit des deux généraux français était grand ouvert.
 
 
Melon bien sucré, Pan bagnat largement assaisonné, gâteau au chocolat fortement sucré pour conclure (Jean-Louis ne termine jamais un repas J2 sans son gâteau au chocolat) et nous voilà repartis pour le front en ce début d'après-midi très, très chaud. Si chaud que l'armée russe rendit définitivement les armes en milieu d'après-midi, décontenancée par le rythme soutenu infligé par les deux généraux français qui avaient fait le choix tactique de ne pas prendre de gâteau au chocolat, mais d'opter, plutôt, pour une petite coupe glacée bien rafraichissante.
 

Je ne vous ai pas parlé des amendements de Claudius car depuis juillet dernier, la règle a encore évolué. Nous devrions tester la version définitive lors de notre J2 de fin juillet 2013 et je vous dévoilerai le contenu de cette nouvelle version à cette occasion. Ce que je peux vous dire sans trop déflorer le sujet, c'est que ça va déménager.

Avec quelques mois de distance par rapport à cette J2 bien remplie, je retiens une chose : une fois encore, nous avons passé une bien agréable journée entre amis...

mercredi 2 mai 2012

SALUTE 2012...

...le debriefing Histoire de plomb

Cette année, SALUTE, le salon des South London Warlords, fêtait ses 40 ans. Il atteignait également l'âge de la maturité et ce fut le constat unanime de notre quatuor d'aventuriers, issu des rangs de l'association Histoire de plomb, Jojo, Claude, Jean-louis et votre serviteur.


Nous avions préparé l'expédition depuis plusieurs mois, planifiant notre périple depuis l'aterrissage à Gatwick airport jusqu'au moment du retour, désireux d'optimiser notre week-end historico-ludique sous la bannière de l'Union Jack.

Aujourd'hui, quelques jours après notre retour sur la terre de France, je crois pouvoir dire : mission accomplie !

Tout a commencé le vendredi 20 avril, la veille de Salute, où nous avions décidé de visiter le National army museum, voisin du Royal Chelsea Hospital de Londres. L'année précédente, nous avions parcouru les très nombreuses salles de l'Imperial war museum (IWM) en prenant le temps d'apprécier toute la richesse des collections de ce musée dédié aux guerres du XXème siècle. Au National army museum, nous allions pouvoir parcourir toute l'histoire de l'armée anglaise de la guerre civile, jusqu'aux opérations en Afghanistan, en passant par les guerres napoléoniennes, puis coloniales.



Une impression d'ensemble ressortira de notre visite : la muséographie très particulière du lieu où des mannequins, très réalistes, côtoient les visiteurs au détour des couloirs. Par ailleurs, tout comme à l'IWM, les vitrines se sont révélées, combles de trésors, célébrant tous la grandeur de l'Empire de sa gracieuse majesté.

Après cette visite culturelle, nous sommes allés partagés quelques pintes de guinness amicales accompagnées de fish and Chips, faisant le régal de nos compères en goguette, ceci avant de nous rendre dans un restaurant typique du quartier de Paddington, un "libanais" minutieusement choisi par notre équipe après quelques kilomètres de marche commando touristique. Mais cette année, Jojo était préparé et équipé (de chaussures de sport adaptées), si bien qu'il a avalé les kilomètres sans broncher, votre serviteur ayant même parfois quelques mètres de retard sur notre doyen.

Puis, ce fut le jour J, moment tant attendu par les passionnés de jeu d'histoire que nous sommes. Après une trentaine de minutes de métro londonien, l'équipement de l'arpenteur de Salute vérifié (sac à dos et bourse remplie de livres sterling), nous sommes arrivés sur les lieux de la manifestation, au sein de l'Excel center, munis de nos billets "in advance tickets" permettant d'éviter une queue trop longue (la file d'attente dans laquelle nous étions faisant déjà près de 50 mètres de long, une heure avant l'ouverture du salon). C'était 10H00, les portes du salon ouvraient et nous nous jetions dans l'aventure, impatients de découvrir les tables de jeu de l'édition 2012, ainsi que les stands commerciaux de la plupart des fabricants mondiaux du hobby.



Après avoir parcouru pendants plus de six heures les allées du salon (qui se révéla certes grandiose, mais dont le nombre de très belles tables était peut-être un peu en retrait cette année) et satisfaits de nos emplettes remplissant nos sacs, toujours trop petits, nous nous sommes résolus à quitter la manifestation, pour retrouver nos chambres d'hôtel (à la plomberie victorienne si peu moderne, mes camarades comprendront), dans le quartier de Paddington. Afin de retrouver quelques forces, la fin de journée fut consacrée à la recherche d'un restaurant plus familier de nos habitudes culinaires. Nous choisissions ainsi, un restaurant marocain afin de partager un couscous qui n'avait de royal que le nom sur la carte.

Le lendemain matin, nous avons résolu, d'un commun accord, de faire une promenade touristique dans Hyde  Park, le temps s'y prêtant parfaitement. L'ambiance y était reposante si ce n'est le bruit répandu par les roulettes de ma valise qui incommoda, quelque peu, aussi bien mes comparses, que les promeneurs du dimanche. Nous avons ainsi pu admirer l'Albert memorial avant de déambuler sur le fronton du palais de la Reine dont l'intérêt touristique était, ce dimanche d'avril, concurrencé par le Marathon de Londres.

13H00, nous arrivions à Gatwick airport. Avant d'embarquer dans l'avion, Jean-Louis et moi avons pu apprécier un dernier instant, les coutumes locales, le port de la jupette écossaise (en réalité, un genre de kilt court porté par de divines créatures féminines et non des highlanders), devant une parfumerie duty free,  pendant que Joseph était allé se soulager.

16H30 heure française, nous sommes à Nice, satisfaits de notre week-end entre amis, ayant fait le plein de souvenirs jusqu'à l'année prochaine, car c'est promis, we'll be back (next year) !