mercredi 2 mai 2012

SALUTE 2012...

...le debriefing Histoire de plomb

Cette année, SALUTE, le salon des South London Warlords, fêtait ses 40 ans. Il atteignait également l'âge de la maturité et ce fut le constat unanime de notre quatuor d'aventuriers, issu des rangs de l'association Histoire de plomb, Jojo, Claude, Jean-louis et votre serviteur.


Nous avions préparé l'expédition depuis plusieurs mois, planifiant notre périple depuis l'aterrissage à Gatwick airport jusqu'au moment du retour, désireux d'optimiser notre week-end historico-ludique sous la bannière de l'Union Jack.

Aujourd'hui, quelques jours après notre retour sur la terre de France, je crois pouvoir dire : mission accomplie !

Tout a commencé le vendredi 20 avril, la veille de Salute, où nous avions décidé de visiter le National army museum, voisin du Royal Chelsea Hospital de Londres. L'année précédente, nous avions parcouru les très nombreuses salles de l'Imperial war museum (IWM) en prenant le temps d'apprécier toute la richesse des collections de ce musée dédié aux guerres du XXème siècle. Au National army museum, nous allions pouvoir parcourir toute l'histoire de l'armée anglaise de la guerre civile, jusqu'aux opérations en Afghanistan, en passant par les guerres napoléoniennes, puis coloniales.



Une impression d'ensemble ressortira de notre visite : la muséographie très particulière du lieu où des mannequins, très réalistes, côtoient les visiteurs au détour des couloirs. Par ailleurs, tout comme à l'IWM, les vitrines se sont révélées, combles de trésors, célébrant tous la grandeur de l'Empire de sa gracieuse majesté.

Après cette visite culturelle, nous sommes allés partagés quelques pintes de guinness amicales accompagnées de fish and Chips, faisant le régal de nos compères en goguette, ceci avant de nous rendre dans un restaurant typique du quartier de Paddington, un "libanais" minutieusement choisi par notre équipe après quelques kilomètres de marche commando touristique. Mais cette année, Jojo était préparé et équipé (de chaussures de sport adaptées), si bien qu'il a avalé les kilomètres sans broncher, votre serviteur ayant même parfois quelques mètres de retard sur notre doyen.

Puis, ce fut le jour J, moment tant attendu par les passionnés de jeu d'histoire que nous sommes. Après une trentaine de minutes de métro londonien, l'équipement de l'arpenteur de Salute vérifié (sac à dos et bourse remplie de livres sterling), nous sommes arrivés sur les lieux de la manifestation, au sein de l'Excel center, munis de nos billets "in advance tickets" permettant d'éviter une queue trop longue (la file d'attente dans laquelle nous étions faisant déjà près de 50 mètres de long, une heure avant l'ouverture du salon). C'était 10H00, les portes du salon ouvraient et nous nous jetions dans l'aventure, impatients de découvrir les tables de jeu de l'édition 2012, ainsi que les stands commerciaux de la plupart des fabricants mondiaux du hobby.



Après avoir parcouru pendants plus de six heures les allées du salon (qui se révéla certes grandiose, mais dont le nombre de très belles tables était peut-être un peu en retrait cette année) et satisfaits de nos emplettes remplissant nos sacs, toujours trop petits, nous nous sommes résolus à quitter la manifestation, pour retrouver nos chambres d'hôtel (à la plomberie victorienne si peu moderne, mes camarades comprendront), dans le quartier de Paddington. Afin de retrouver quelques forces, la fin de journée fut consacrée à la recherche d'un restaurant plus familier de nos habitudes culinaires. Nous choisissions ainsi, un restaurant marocain afin de partager un couscous qui n'avait de royal que le nom sur la carte.

Le lendemain matin, nous avons résolu, d'un commun accord, de faire une promenade touristique dans Hyde  Park, le temps s'y prêtant parfaitement. L'ambiance y était reposante si ce n'est le bruit répandu par les roulettes de ma valise qui incommoda, quelque peu, aussi bien mes comparses, que les promeneurs du dimanche. Nous avons ainsi pu admirer l'Albert memorial avant de déambuler sur le fronton du palais de la Reine dont l'intérêt touristique était, ce dimanche d'avril, concurrencé par le Marathon de Londres.

13H00, nous arrivions à Gatwick airport. Avant d'embarquer dans l'avion, Jean-Louis et moi avons pu apprécier un dernier instant, les coutumes locales, le port de la jupette écossaise (en réalité, un genre de kilt court porté par de divines créatures féminines et non des highlanders), devant une parfumerie duty free,  pendant que Joseph était allé se soulager.

16H30 heure française, nous sommes à Nice, satisfaits de notre week-end entre amis, ayant fait le plein de souvenirs jusqu'à l'année prochaine, car c'est promis, we'll be back (next year) !





3 commentaires:

  1. je suis sur qu'on s'est croise,car j'habite dans le quartier de Paddington, et l'hotel dont tu parles doit etre un bed and breakfast du cote de chez moi. Quant au Libanais, ce serait pas Maroush des fois?

    Ravi que votre voyage se soit bien passe, mais il va falloir nous parler de votre butin maintenant

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  2. Excellent debriefing. On devrait se faire un RDV "vie réelle" une prochaine édition.
    A bientôt,
    Benoit

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  3. Merci mais dis moi, c'est une excellente idée ; il serait peut-être possible d'organiser une rencontre "froggies" autour d'une Guinness pour la prochaine édition.
    Sinon, pour le butin ramené d'outre Manche, je ferai un petit debrief ces prochains jours. Pour l'heure, je peux déjà dire que nos emplettes furent indécentes ;-)

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