Percée de l'armée rouge en Crimée...

...scénario IABSM joué à l'échelle du 15mm.

Vendredi soir, l'armée rouge a tenté une percée en Crimée contre des éléments allemands de la 17ème armée, plus précisément, une compagnie du 33ème régiment d'infanterie, appuyée par quelques blindés et retranchée dans les faubourgs d'une petite ville de Crimée, en avril 1944.

Afin de mener l'assaut, les russes disposaient d'une compagnie bindée de la Garde, essentiellement composée de T34/85, accompagnée d'une compagnie d'infanterie. Le tout était soutenu par de l'artillerie hors carte (une batterie de mortiers lourds de 120mm) et de l'artillerie sur table (un peloton de KV2, survivance du début de la guerre). Ceux-ci seront d'ailleurs soumis à une carte "Breakdown", symbolisant les pannes récurrentes de ces mastodontes au canon de 152mm.

Le scénario disputé par Claude et Jean-Louis illustrait un peu la situation sans issue, subie par la 17ème armée face à l'offensive russe du printemps 44. Il faut dire qu'historiquement, le 33ème régiment d'infanterie sera pratiquement annihilé à la suite de cette offensive.

Pour cette partie, les conditions de victoire définies par l'arbitre étaient très singulières : La partie se jouait en 12 tours. Le joueur allemand, en défense, engrangeait 10 points de victoire par tour, tandis que le joueur russe gagnait 20 points par bâtiment occupé (il y en avait 6 sur la table).

Résultat de cette partie au cours de laquelle Jean-louis déploiera sa malchance légendaire au dés (Rires...) : Claude se contenta d'accumuler des points de victoire, en position défensive, se permettant au passage de détruire quelques T34 malgré le poids d'une artillerie russe carte dévastatrice. Je remarque, toutefois, que les KV2 n'ont pas joué...Mais avais-je bien placé leur carte d'activation dans le talon ?

Il faut dire qu'à l'examen du déroulement de la partie, je dois avoir prévu un terrain trop profond, ne permettant pas au joueur russe de mettre immédiatement l'allemand sous pression. Par ailleurs, les KV2 auraient dû bénéficier de la possibilité d'effectuer un tir de barrage dès le début du tour 1, afin de simuler le l'effet écrasant de l'artillerie russe sur le dispositif allemand. Bref, un scénario qui, s'il était rejoué, devrait subir quelques modifications...

En tout cas, moi, j'aime bien cette règle très iconoclaste de Too fat lardies, surtout à cause de la carte "Tea Break", marquant la fin du tour de jeu de façon aléatoire et permettant, à l'envie, de boire une tasse de thé (en réalité, c'est plutôt du Coca zéro en général) ou de grignoter quelques chose avant de commencer un nouveau tour.
J'avoue toutefois que l'interactivité des mécanismes de IABSM est parfois complexe et peut ralentir, çà et là, la fluidité du jeu.