dimanche 1 août 2010

Warmaster ancient en 28mm...

...ou, jeu d'histoire à Modélisme 2000, phase 3.

"Les guerres de l'antiquité" : C'était le thème choisi par l'association "Histoire de plomb", pour effectuer notre troisième exhibition de jeu d'histoire, programmée ce samedi, au magasin M2 à Nice.

Comme à son habitude, Max nous avait préparé un espace de jeu au sein du magasin, afin de faire profiter la clientèle, de cette animation dédiée à notre hobby. Une fois de plus, notre hôte nous réserva un accueil chaleureux, en compagnie d'Alexis, son fils et tout était réuni pour que nous passions une excellente journée.

Pour animer cette exhibition, Claude et Jean-Louis m'avaient donné rendez-vous au magasin et nous nous sommes retrouvés sur les lieux dès 10H00, pour la mise en place d'une table de jeu de Warmaster ancient à l'échelle du 28mm.
Alors que le 15mm (ou le 10mm dans d'autres clubs) est l'échelle de prédilection pour cette régle de jeu, nous avions choisi le 28mm pour que l'effet visuel soit optimum ce jour-là.


Pendant que les joueurs commençaient à s'échauffer, deux armées étaient alignées de part et d'autre du champ de bataille, chacune disposant d'une effectif de 1000 points environ. Nous avions prévu un challenge aller-retour, en deux parties jouées sur la journée, les joueurs échangeant leurs armées à l'issue de la première partie.

Pour commencer, Claude et moi prîmes le commandement d'une armée romaine, quand Jean-Louis se vit confier une armée grecque. Cette partie présageait donc un affrontement de piétons lourdement armés...



Ce samedi, la mise en place fut longue, canicule oblige, de sorte quà l'heure du déjeuner, heure à laquelle Max ferme sa boutique, nous n'avions pas commencé à jouer. Nous sommes donc allés nous restaurer dans le Vieux-Nice (Jean-Louis devant acheter quelques boîtes métalliques pour y ranger ses figurines, à une bonne enseigne de gâteaux secs). A cette époque de l'année, si les restaurants ne rivalisent pas d'inventivité (nous avons mangé une pizza accompagnée d'un bon rosé bien frais), nous avions toutefois la réelle impression d'être en vacances, ce qui n'est pourtant pas le cas (hormis pour Claude, veinard !). C'est ce qui fait le charme du Vieux-Nice, tout au long de l'année : Le citadin éprouve, généralement, ce sentiment, lorsqu'il arpente les ruelles ombragées du chef lieu du comté, en perpétuelle saison touristique.

A l'occasion, de la pause méridienne, Claude et moi avons fait une erreur capitale : Nous avons laissé Jean-Louis prendre comme dessert, une généreuse ganache. Cette douceur aura des effets dévastateurs sur nos troupes, pendant tout l'après midi.

A 14H00, de retour au magasin, nous avons commencé la partie, Jean-Louis initiant le tour 1, il  engagea très rapidement l'aile droite (que je commandais) de l'armée grecque. Je précise que lors de cette cuisante défaite, je n'étais que le subordonné de Claude qui me traita tout de même de boulet, je tiens à la souligner ! Il faut dire qu'avec mes D6 pour le commandement (de gros dés de 4 cm de côté), je n'ai pas été fichu de réussir un jet de commandement tout au long de la partie, à part peut-être un mouvement qui me coûtera une unité de peltastes...


Sur l'aile gauche, Jean-Louis entamait également un mouvement frontal très agressif, tout en essayant d'envelopper notre aile avec une unité de vacalerie légre armée d'arcs courts. J'ai cru pouvoir contrer cette approche réalisée contre les troupes de mon général en chef, par une manoeuvre (perfide comme la qualifiera mon adversaire Jean-Louis) latérale, en envoyant une unité de peltastes grecs franchier le cours d'eau par un gué qui avait été signalé en début de partie. Je me frottai déjà les mains à l'idée d'approcher le flanc des cohortes romaines.




En réponse, Jean-Louis me montra quel effet pouvait avoir le tir d'une unité d'auxiliaires romains équipés d'arcs courts. Ces derniers, constituant une unité à trois éléments, déclenchèrent un tir à 6 dés 6, faisant 5 touches non sauvegardées (pour un toucher effectif sur 4+), ben voyons... Avec un recul phénoménal, mon unité quitta immédiatement le champ de bataille. C'était le début de l'effet ganache !


Dès le tour 2, Jean-Louis engageait, de front,  les phalanges grecques de mon général en chef (alias Claude) avec une puissante ligne de cohortes légionnaires.





Après le lancer d'une forte poignée de dés 6, Claude constata que Jean-Louis avait fait le plein de saccharose lors de la pause méridienne. En deux tours de combats, les combattants grecs étaient décimés, c'est un euphémisme...
Il faut dire que le soutien spécial, alloué au légionnaire romain au combat (c'est l'effet pilum), fut en partie reponsable de l'issue de ce combat.
En une heure, nous avions perdu la partie. Nous étions, toutefois, fermement décidés à effectuer le match retour de cet après-midi viril...
A ce moment de la journée, Max venait prendre des nouvelles du déroulement de la partie et nous lui avns confirmé  que le dessert de Jean-Louis n'était sans doute pas innocent quant au résultat de cette bataille.

Pour cette revanche, Claude et mois avons donc pris le commandement de l'armée romaine. J'assumais le rôle de l'Empereur à la tête de l'armée, ce qui me convenait parfaitement...




Remportant l'initiative, nous avons commencé le tour 1 de cette deuxième partie. Cette fois-ci, les affaires s'engagaient beaucoup mieux, les dieux étant restés du côté de Rome. Or ,nous étions maintenant romains ;-)

Dès le tour 2, j'ai pu commencé à effectuer des tirs efficaces avec mon unité d'archers auxiliaires, placée sur l'aile gauche. Ces tirs permirent de mettre, presque hors de combat, la cavalerie grecque qui subissait des touches sans sauvegarde (c'est de la cavalerie moyenne sans bouclier ).





Puis, sur les deux extrémités du champ de bataille, deux combats frontaux s'engagèrent, opposant à nouveau légionnaires romains et hoplites grecs. Cette fois-ci, le résultat des combats fut beaucoup plus équilibré, signe que les effets de la ganache commençaient à se dissiper...






Finalement, après deux tours de combats au corps à corps, le statu quo fut déclaré bien que Jean-Louis eut subi un peu plus de pertes. Max constatait d'ailleurs avec effroi, comme les clients de passage, que les combats antiques étaient des affrontements dantesques, dignes des récits homériques.

Quoiqu'il en soit, le bilan de cette journée d'animation fut encore largement positif. Nous avons passé un moment ludique très agréable, avons partagé un bon repas mélé de discussions liées à notre hobby et avons perrmis au grand public d'approcher notre hobby, toujours désireux de recruter de nouveaux joueurs dans nos rangs...

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