samedi 2 octobre 2010

Early war, mais avec BKC...

...un observateur de l'association Histoire de plomb rapporte

"La 2ème DLM était disposée au centre de la table (comme le prévoyait le scénario n°6), attendant les blindés de la 4ème Panzer division. L'infanterie était regroupée dans une ferme en ruines et dans la forêt de Plou-en-Velin au centre de la table. A l'est, entre la forêt et le village de Brie-en-Putois, les chars H-39 et S-35 du 13ème Dragons étaient déployés en formation de combat, tandis que dans le village même, quatre escadrons du 8ème Cuirassiers couvraient le flanc. Quant à l'aile gauche du dispositif français, elle était verrouillée par des pièces de 47mm anti-chars et des automitrailleuses Panhard du 8ème Cuir.




Les allemands commencèrent le premier tour en lançant les panzers et l'infanterie contre le centre du déploiement français. Ils ne rencontrèrent que des tirs sporadiques en provenance de l'infanterie française, retranchée. Parallèlement, les allemands avaient prévu de contourner les forces française par l'ouest. Toutefois, ces troupes n'entreront sur la table qu'au 3ème tour !


Suite à une erreur Kolossale du QG du 8ème cuirassiers, l'état-major de la 2ème DLM sera incapable de déployer correctement ses forces, et seuls quelques S-35 pourront ouvrir le feu sur l'ennemi.


Les panzers sur la droite de l'infanterie française, positionnés sur les hauteurs dominant la forêt, auront alors tout loisir de pilonner les H-39 et de les repousser hors du champ de bataille. Au centre, l'infanterie allemande ne pourra sera rendre maitresse de la ferme qu'après d'âpres combats et grâce l'arrivée du 1er bataillon de la 4ème Panzer ; mais force était de constater : La ferme était tombée.


Au troisième tour, l'artillerie allemande, composée de 2 batteries de 105mm, pilonnait, à moins de 400m, les S-35 menaçant le flanc de l'infanterie allemande. Ces mêmes S-35 réduiront toutefois les batteries allemandes au silence, le tour suivant.

Dans ce même troisième tour, le 2ème bataillon de la 4ème Panzer arrivait (avec du retard par rapport au plan de bataille) dans le dos du dispositif français, comme souvent dans la bataille de France. Ils percèrent rapidement, taillant en pièces l'artillerie française et 2 escadrons de H-39 venus les soutenir.



Menacés d'encerclement, ce qu'il reste de la 2ème DLM était alors contraint d'abandonner le combat.

De cette partie, il ressort que les erreurs de commandement du début de partie ont empêché les forces françaises de contenir durablement les panzers. Ces derniers ont ainsi conservé l'initiative, leur action offensive menant à la victoire."


OOOIIIIINNNNNN!!!! c'est ce que confiera Gilles, en cette fin de soirée, à notre reporter. Quant à Stéphane, j'ai eu le sentiment qu'il rentrait chez lui, la fleur au fusil...

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