samedi 19 décembre 2009

Tactique, une règle 1er Empire très ludique...

...qui ne renonce pas pour autant à la dimension historique.

C'est le sentiment que j'ai à l'issue de cette deuxième partie, animée par notre spécialiste Empire, Claude.
Pour cette occasion, notre camarade avait concoté un scénario à l'échelle du 15mm sur le thème des combats de Plancenoit de ce funeste 18 juin 1815.
Il convient de rappeler, au passage,  que cet affrontement eut son importance dans l'issue de la bataille de Waterloo. Pour le touriste, il est également utile de signaler que le monument de l'Aigle blessé se trouve sur le sol de cette commune, à l'endroit même où la Garde impériale aurait résisté avec le Général Cambronne. Mais je ne me prononcerais pas sur la véracité de cette anecdote de routard.

Quoiqu'il en soit, notre arbitre avait pris le soin de confectionner un terrain réaliste, à l'image de ce petit coin de Belgique, permettant le déploiement des troupes prussiennes (représentant près de 35 000 hommes) face aux troupes françaises (soit près de 13 000 hommes).

Bilan de la soirée : Après avoir perdu une division entière de cavalerie lourde française il ya quinze jours, face à des prussiens accrochés au terrain, j'ai réussi, cette fois-ci, à sacrifier de nombreux bataillons prussiens en essayant de prendre possession des habitations du fameux village de Plancenoit. Or, non seulement j'ai eu tout le mal du monde à occuper une malheureuse maison avec ma landwehr, mais encore ai-je dû supporter le feu de la puissante artillerie française déployée sur mon flanc droit, la mouquetterie de de la Jeune garde française défendant les maisons ainsi que le défilé de deux bataillons de danseuses du Crazy Horse affublées de bonnets d'ourson. Hélas, celles-ci étaient bien plus poilues et combattives que les donzelles du célèbre cabaret parisien.

Trêve de plaisanterie, la règle "Tactique"  s'est révélée fluide, munie de mécanismes aisés à acquérir, permettant pourtant la restitution réaliste des mécanismes militaires de cette époque. Un des atouts de cette règle réside sans nul doute dans le fait que les déplacements sur un terrain hexagoné évitent bien des litiges. Par ailleurs, l'activation d'un nombre limité de troupes au cours de phases de jeu alternées, pousse chacun des joueurs à opérer des choix tactiques, ce qui rend la partie palpitante. La liberté laissée à l'arbitre dans la confection des armées ainsi que dans la fixation de leurs caractéristiques nationales, est tout à fait bienvenue et pleine de possibilités. Enfin, les dés traditionnels ont laissé la place à des résultats de combat thématiques très réalistes.

Bref, je suis séduit et j'ai hâte de disputer une nouvelle bataille ; le fait d'avoir décimé un bataillon de Vieille garde au cours de cette partie serait-il un facteur d'émulation ? En tout cas, je suis assez content d'avoir vu la Garde reculer même si ce petit plaisir m'a couté fort cher. Qui plus est, je n'ai pas pris Plancenoit !

1 commentaire:

  1. superbe résumé ! bravo ! Christophe Girard. ( je n'ai pas encore compris comment ne pas ^étre un anonyme :))

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