dimanche 25 avril 2010

Bataille napoléonienne : il m'a percé le flanc...

...avec sa division de cavalerie.

La saucissonade a finalement fait place au champ de bataille et aux grandes manoeuvres d'une armée anglaise de 1815 (jouée par Christophe), déployée en position défensive sur un terrain vallonné de Belgique, face une puissante armée française (jouée par votre serviteur). Jugez plutôt !


Avant l'engagement, le moral est à son zénith pour les deux adversaires, les troupes paradant de part et d'autre du relief central du champ de bataille.

Les Anglais :


Les Français :


A la tête des Français, que le sort m'a confié, j'engage les hostilités. Dès le tour 1, je pars à l'assaut de l'aile gauche anglaise, défendue par des hanovriens et des hollando-belges.
J'y envoie une division d'infanterie



et y redéploie une division de cavelerie lourde, accompagnée de son artillerie à cheval et couverte par un régiment de lanciers.



Il faut dire que la position anglaise, figurée ci-dessous, mérite bien que des moyens conséquents y soient consacrés.


En réaction à ma manoeuvre, Christophe entame instantanément un mouvement tournant avec l'ensemble de sa cavaleire, pour tenter d'envelopper mon aile gauche.


Par sa rapidité, il enfonce, dès le tour 3, avec ses scot greys,  la brigade d'infanterie défendant mon aile gauche, s'octroie une de mes batteries d'artillerie (tour 4) et oblige une division d'infanterie entière à un repli tactique. La situation s'aggravant, je suis contraint d'engager la cavalerie de la garde (dès le tour 5), que je réservais pourtant pour le dessert. Un régiment de chasseurs à cheval de la garde et un régiment de lanciers rouges, tous deux appuyés par une batterie d'artillerie à cheval de la garde, se mettent en action.



Le résultat est dévastateur, créant le vide au milieu de mes régiments d'infanterie jusqu'alors menacés.


Seul le général de la cavalerie ennemie ayant réussi à prendre la fuite, réalisera un ralliement de sa personne, comme le dira le général en chef britannique, avec beaucoup de tact.

Mon aile gauche et ma cavalerie de la Garde ayant définitivement scellé le sort de la cavalerie anglaise, je suis désormais libre de reprendre mon assaut de l'aile droite anglaise, avec ma cavalerie lourde (au tour 7), dont le flanc droit est protégé par la division d'infanterie ayant engagé la partie. Une partie de cette valeureuse infanterie est toutefois balayée par les tirs de l'artillerie anglaise. En un tour, je perds un régiment entier et manque de m'étrangler en avalant ma salive...


Sabre au clair, ma charge de cuirassiers emporte l'aile droite anglaise et ses hanovriens. Picton change de couleur sous son haut de forme.
Reste désormais un dernier carré, constitué des régiments écossais retranchés derrière des haies...




Sur cette fin de partie, je sens Sir Thomas Picton quelque peu perplexe...

...Quoiqu'il en soit, nous avons passé une excellente soirée, grâce à l'arbitrage exemplaire de Claude, à ses conseils éclairés et au fairplay de mon adversaire britannique. Encore qu'après avoir perdu une batterie d'artillerie à cheval de la garde, le Vouvray me soit un peu resté sur l'estomac ;-)

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