samedi 29 mai 2010

Initiation au jeu d'histoire...


...Pascal rend visite à Histoire de plomb.

L'initiation des nouveaux joueurs, c'est le rôle de Joseph, expert es initiations. Mais hier soir, Joseph n'était pas là ! Qu'à celà ne tienne, c'est toujours un plaisir d'accueillir un nouveau joueur et de lui permettre de découvrir le jeu d'histoire grâce à une partie d'initiation.

Or, ce vendredi, Pascal nous a rendu visite, suite à la démonstration publique réalisée samedi 15 mai, au magasin Modélisme 2000 situé à Nice. C'est bien la preuve que le jeu d'histoire doit se faire connaître par des actions grand public...
Pour apprendre, rien de tel que la pratique ! C'est pourquoi nous avons permis à Pascal, fidèles à notre engagement ("Initiation possible dès votre première visite"), de se joindre à une partie de I ain't been shot Mum (IABSM), jouée en 15mm, sur le thème de la bataille du bocage.


Pour ce scénario fictif, joué sur une table carrée de 160cm par 160cm, le terrain représentait un cours d'eau en Normandie, enjambé par un petit pont pratiquable par des véhicules blindés. Le joueur allemand était en position défensive, tenant les environs du pont ne devant pas tomber entre les mains du joueur allié. De son côté, le joueur allié disposait de troupes britanniques devant prendre le contrôle du pont et le faire sauter afin d'éviter d'éventuelles contre-offensives allemandes à l'ouest du cours d'eau.

Pascal a donc pris le commandement d'une partie de l'armée allemande, aux côtés de Jean-Louis, suivant ses conseils tout en montrant, pour une première, un certain sens de l'initiative. Cette attitude volontariste lui permettra d'entamer sérieusement mon aile droite, composée d'un platoon de parachutistes anglais, soutenu par une batterie de canons AT de 6 pouces, batterie qui ne réussira pas à se mettre en action. La seule chose que mes parachutistes parviendront à faire ce soir là, c'est atteindre la batisse située en milieu de table pour s'y réfugier.





Il faut dire que j'étais censé avoir un soutien d'artillerie hors carte pour mon aile droite. Or, non seulement ce soutien se fera t-il attendre, qui plus est, il se montrera timide et peu efficace. Il faut préciser, pour les néophytes de IABSM, que l'activation des troupes et des événements en cours de partie, se fait au moyen d'un talon de cartes individuelles, mélangées par une main innocente. Et ce vendredi, la main innoncente était celle de Lucien (Alias "the return"), dont je commence à douter de l'impartialité, compte tenu de la malchance caractérisée ayant frappé mes troupes toute la soirée.

A commencer par mon appui blindé, composé de 2 chars M10, dont l'un n'est entré sur la table que dans les derniers tours de jeu. C'est d'ailleurs, lui qui marquera le coup, en détruisant, en un seul tir (3 touches non sauvegardées), un sturmgschutz engagé sur la grand route. Décidément, le canon de 90 (il lance 11 dés 6 pour faire des touches sur 4,5 ou 6, alors que le stug sauvegarde avec 6 dés sur 4,5 ou 6, compte tenu de son blindage de face), c'est efficace !



Il faut dire que c'est le seul point positif de la partie, puisque mes commandos britanniques, menés à l'assaut dès les premiers tours au son de la cornemuse, ont été stoppés net par le joueur allemand. Le troop 1, constituant l'aile gauche anglaise, a subi l'effet dévastateur (tant psychologique que réel) d'un sniper allemand, embusqué sur un arbre en lisière de rivière, alors que le troop 2 formant le centre du dispositif, a été quasiment balayé par le feu des mitrailleuses lourdes ennemies, embusquées derrière les haies de l'autre côté de la rivière.



Acharnement du sort ! Après avoir vu  mes troops de commandos dérouter en manquant mes tests de moral, j'échoue également à la sauvegarde de mon Big man parachutiste, suite à un tir antipersonnel de trois sturmgeschutz groupés en peloton sur mon aile droite. En effet, suite à ce tir faisant un mort dans mon groupe de combat, mon leader meurt si je fais 1 sur 1d10. Peu probable me direz-vous...


Cet événement finit par décider les allemands à mener une contre-attaque générale : Les panzergrenadiers passent la rivière, à vitesse réduite, alors que les blindés progressent en direction des lignes anglaises. Il faut dire qu'il n'y a plus de lignes anglaises...


Voilà, c'est la déroute, je pense que mes parachutistes réfugiés dans la batisse centrale, leur chef tué, ne vont pas tarder à se rendre ; il suffit de lancer un test de moral et nous seron fixés ; je ne m'en donnerai pas la peine, jetant l'éponge (mais avec fairplay ;-)

En jouant cette première partie, Pascal a pu appréhender les mécanismes du jeu d'histoire, avec une règle, certes un peu déroutante (ce ne sont pas mes troupes qui diront le contraire), mais il pourra tester Impetus la semaine prochaine, selon une approche toute différente, aussi bien pour la période (ce sera de l'antique), que pour le jeu (Impetus est un règle cadrée).

Merci pour ta visite Pascal !

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