lundi 17 mai 2010

Max ouvre sa porte à Histoire de plomb...

...un partenariat prometteur pour le jeu d'histoire à Nice.



Voilà, c'est parti et cela annonce des lendemains qui chantent. En effet, ce samedi, le magasin Modélisme 2000, situé à Nice a débuté son partenariat avec notre association "Histoire de plomb". Cette démarche originale, à la mode anglo-saxonne (celle qui consiste à introduire une animation in vivo dans un magasin ), a été rendue possible grâce à Max (propriétaire du magasin) qui a répondu favorablement et avec beaucoup d'entrain, à notre proposition.


Ainsi, ce samedi 15 mai a été une première pour lui, comme pour nous. Et je crois pouvoir affirmer que ce fut une réussite :
Les clients ont pu s'intéresser à notre activité tout en faisant leurs emplettes.
Pour ce qui nous concerne, nous avons pu présenter notre activité hors des locaux du club, à l'adresse de nouveaux joueurs éventuels.

La journée a commencé dès 10H00, par la mise en place de la table de jeu destinée à représenter un scénario WWII à l'échelle du 15mm, joué avec la règle I Ain't been shot mum ! (IABSM), éditée par Too fat lardies. Le scénario choisi par votre serviteur, portait sur le thème de la bataille du bocage, c'est à dire, les opérations suivant le débarquement allié de juin 1944, en Normandie.
Pour cette partie, une section de parachutistes anglais de la 6th airborne, débarqués par planeur dans la nuit du 6 juin et occupant désormais, un petit lotissement dans la région de Ranville, subit une contre-attaque allemande, menée par des éléments du 125ème régiment de panzergrenadiers, appuyés par des éléments blindés de Sturmgeschütz abteilung 200. Fort heureusement, les parachutistes seront très rapidement rejoints par des commandos britanniques et un peloton de chars M10.




Une fois la table mise en place, les objectifs fixés et les premiers coups de canon tirés, midi est arrivé. Le magasin étant fermé entre 12H00 et 14H00, cette pause nous a permis d'aller nous restaurer et de parler figurines, pour changer...



Après un bon petit café, destiné à éviter la somnolence du joueur après repas, nous avons repris les hostilités, de façon beaucoup plus sérieuse :

L'assaut blindé des sturmgeschütz est rapidement freiné par les piat de l'infanterie anglaise, arrêtant deux blindés sur l'aile gauche du dispositif allemand. Par ailleurs, les tirs ajustés des canons antichars de 6 pouces, dont l'un barre la route principale,  réussissent à détruire deux blindés, l'un sur la route, l'autre sur l'aile droite allemande.





En revanche, les panzergrenadiers, progressant ici à pied, parviennent aux abords de la première maison du lotissement et mènent un assaut ravageur contre les parachutistes anglais, balayés en un tour. Il faut dire que dans ce combat, où j'ai lancé une poignée de 23 dés à 6 faces, ne réalisant pas moins d'une dizaine de 6, Claude a réussi, avec sa chance légendaire, à n'en faire aucun avec dix dés, et non pas Dday !





Pendant ce temps, alors que nos troupes miniatures règlent leurs comptes, sans ambiguité, nous en profitons pour présenter l'activité à quelques clients du magasin, se montrant fort intéressés. C'est en effet l'occasion de faire sortir le jeu d'histoire de sortir de sa confidentialité habituelle.

Du côté des opérations, l'heure avance et l'occupation de la maison par les panzergrenadiers se révèle coûteuse en hommes, depuis que la construction est la cible des tirs explosifs des deux M10 s'étant positionnés à courte portée. En trois tours, je perds près des 2/3 de mon effectif. Il faut dire que ma section en a profité pour sulfater, depuis le 1er étage de la maison, tous les anglais se trouvant aux alentours de la maison et à portée de tir. Ceci est d'autant plus efficace que mon sniper, placé sur une butte voisine, parvient à éliminer les deux big men de la section de commandos grâce à son Mauser équipé de la fameuse lunette de tir ZF41.

Les pertes subies dans la maison, par mon infanterie, ne sont pas les seules. Sur l'aile gauche, j'ai eu l'idée saugrenue, de lancer un assaut au corps à corps contre deux groupes de commandos après avoir franchi deux haies. Le résultat est sans appel : je perds le combat et reflue vers ma position initiale avec un groupe, l'autre est détruit...

Il faut dire que depuis le début de la partie, les commandos britanniques de Claude sont animés d'un formidable allant, grâce à la carte "Skirl of the pipes", permettant à l'ensemble de l'infanterie écossaise et irlandaise, d'avancer en groupe au son de Lochan side puis de Blue bonnets over the border par l'entremise de son cornemusier.



Dès lors, la contre-attaque semble stoppée. De toute façon, la journée de jeu touche à sa fin, nous avons donné rendez-vous aux personnes intéressées directement au club et avons pris congé de Max qui conclut, comme nous, à une parfaite réussite de cette opération de partenariat.

Merci Max et à bientôt pour une nouvelle animation. Ce sera courant juin et la table aura pour thème la période napoléonienne...

4 commentaires:

  1. Bravo; z'avez de la chance: il y a tellement de magasins qui refusent de faire des animations sur des règles/figurines qu'ils ne distribuent pas...

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  2. C'est vrai, nous avons de la chance ; je trouve la démarche de Max très positive !

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  3. Epatant ! Je peux dire que j'ai assisté de bout en bout à ce magnifique engagement, qui m'a donné envie de venir découvrir le jeu de bataille au club le vendredi suivant (et d'ailleurs ce sera plutôt le vendredi d'après, étant momentanément indisponible).

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  4. Avec plaisir, la porte est toujours grande ouverte pour de nouveaux camarades de jeu.
    A bientôt donc !

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