samedi 9 octobre 2010

Généralisation de Tactique 1er Empire...

...au sein de l'association Histoire de plomb

Les membres de notre association semblent avoir durablement adopté le système de jeu Tactique. J'en veux pour preuve les tables de jeu animées, ce vendredi, dans les locaux de notre club niçois, à l'Espace Magnan.

En ce qui me concerne, cette semaine, j'avais proposé à Stéphane et Albert, de jouer une partie franco-russe au cours de laquelle, le français (incarné par Stéphane) était positionné en défense, face à un attaquant russe (Albert et moi), dont l'objectif était de se rendre maître d'un carrefour contrôlant deux grandes routes situées en Europe centrale.


Tout avait bien commencé : J'étais à la tête de l'aile droite russe, commandant la cavalerie du Tsar, forte d'une grosse division de cavalerie légère (composée de lanciers, de cosaques et de hussards), appuyée par une division de cuirassiers et soutenue par de l'artillerie à cheval. Je devais mener un enveloppement hardi de l'armée française sur un terrain plat et dégagé. En effet, sur cette partie du champ de bataille, Stéphane m'opposait une aile gauche composée de cavalerie légère moins nombreuse mais appuyée par trois brigades de cavalerie de ligne (formée de dragons) et de l'artillerie à cheval.

Alors qu'avec Albert, nous avions l'initiative et engagions la bataille de façon résolue avec l'ensemble de notre armée, sur l'aile gauche, Stéphane réalisait, quant à lui, un audacieux mouvement d'approche avec sa cavalerie légère et son artillerie à cheval. Pour contrer cette manoeuvre, j'engageais toute ma cavalerie légère, plus inquiétante que la cavalerie française, grâce à mes cosaques séparées en unités à un élément dès le début de la partie.

Sur cette partie du champ de bataille, l'engagement promettait d'être sanglant et les premières pertes se firent jour de part et d'autre dès le tour 3. J'en venais d'ailleurs à espérer, pendant un court instant toutefois, que nous allions emporter l'aile gauche française plus l'armée...


Mais la mise en oeuvre des dragons français me ramena à la raison ; c'est l'aile droite russe qui allait être emportée. D'autant plus que mon entêtement allait me faire perdre, assez rapidement (il n'était que 20H00 et ça ne faisait qu'une heure que la partie était engagée) la totalité de la cavalerie de notre armée.


Les pertes de la cavalerie russe au bout d'heure de jeu

Après avoir perdu l'aile droite de notre armée, tous les espoirs reposaient dès lors sur Albert. Ce dernier avait engagé l'ensemble de ses chasseurs, soit quatre unités d'infanterie légère, sur l'aile gauche notre armée en direction des bois dès le tour 1. Pour les contrer, Stéphane avait envoyé quelques unités d'infanterie légère, lui aussi, mais appuyée par des régiments de la ligne, ce qui lui permettra de tenir le terrain débouchant sur l'objectif, jusqu'à la fin de la partie.


Après ce double échec, le mien sur l'aile droite et celui d'Albert sur l'aile gauche, il n'en fallait pas plus pour décider le joueur français à passer à la contre-attaque. En effet, Stéphane engagea toute son armée dans un assaut frontal, espérant couper l'armée russe au centre.



Même si son action fut ralentie par les licornes russes qui crachèrent enfin leurs boulets contre les régiments  montant à l'assaut en colonne, c'était trop tard ! Malgré les lourdes pertes infligées dans les rangs de l'infanterie française, l'armée russe était sur le point d'être enfoncée tout du moins, le carrefour (objectif de la partie) ne serait jamais pris !

Ce fut donc une partie bien sympathique, au cours de laquelle Albert eut l'occasion de consolider l'acquis de ses trois premières parties (ce n'est pas évident de se mettre au jeu d'histoire), quand Stéphane nous montra pour sa part, s'il en était encore besoin, toute sa fougue ludique.

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