dimanche 17 octobre 2010

Du plomb dans l'aile...

...pour les membres de l'association Histoire de plomb

A brule pourpoint, le titre de ce billet pourrait inquiéter. En réalité, c'est simplement le constat d'une fin de partie de Wings of war (le célèbre jeu de combats aériens de la première guerre mondiale), jouée ce vendredi dans les locaux de notre docte association niçoise, à l'Espace Magnan.

Tout a commencé vers 18H00, alors que les joueurs les plus motivés installaient un apéritif dinatoire, dont l'initiative revenait à Stéphane. En effet, ce dernier avait pris le soin de lancer l'idée, électroniquement, dans la semaine, sur notre mailing list. Cette proposition n'avait pas manqué de produire ses effets, puisque vers 19H00, tout était en place pour motiver les pilotes de "coucous" les plus récalcitrants.

Ainsi, avant même de prendre les commandes de nos appareils, Stéphane nous dévoilait quelques unes des machines volantes dont il a seul le secret. Par l'exemple, il a tenté de nous convaincre que les avions dans lesquels nous allions voler étaient bien plus sûrs que celui présenté ci-dessous.


Afin d'oublier le danger, nous avons tous (sauf Thierry et Daniel qui sont restés au jus de pommes, c'est peut-être la raison pour laquelle ces derniers sont restés en vol plus longtemps que leurs comparses) cédé à la tentation du Madiran ou du Muscadet, tout en partageant, saucisson, chorizzo, paté en croûte, tomates cerises et autres chips. Ces moments de convivialité, dont notre association Histoire de plomb a le secret, permettent périodiquement d'échanger sur tous les thèmes, au-delà du seul jeu.



Et ce vendredi, l'ambiance était au rendez-vous comme vous pouvez le constater sur la photo ci-dessus. Il fait dire que tout était réuni pour çà !


Bref, grâce à ces agapes, tout le monde s'est finalement installé, rassuré, autour de la table de jeu, prêt à participer au "grand cirque". Nous étions neuf pilotes très motivés (Albert n'ayant pas pu faire le dixième, contraint de rentrer soigner un très vilain ruhme et non pas rhum, après nous avoir dit bonsoir).

Wings of war phase 1 : "Joseph le pilote pour un temps victorieux"
Deux escadrilles se sont rapidement constituées, une alliée comportant 5 appareils et une allemande, composée de 4 chasseurs.


Les hositilités se sont engagées avec beaucoup de détermination de part et d'autre de la table de jeu, de sorte que l'ambiance est montée d'un cran dès le tour 2. Il faut dire que du côté allemand, avec mon albatros DIII, j'entrai en collision avec mon ailier Gilles aux commandes de son biplace, quand du côté allié, Joseph se faisait malmener par son ailier, Pierre, quelque peu maladroit dans sa manoeuvre. Agacé, Joseph lui aurait volontiers tordu le coup, comme vous pouvez le constater ci-après ; heureusement, l'amitié a pris le dessus ;-)

Joseph réglant son compte à Pierre ; image censurée ;-)


Pierre trouvant quelque réconfort avec sa célèbre bouteille de soda

Après ces premières maladresses, les tours se sont enchainés, sous la direction technique de Thierry, le chef d'orchestre de notre soirée, ayant pour un temps délaissé son violoncelle pour le palonnier de son redoutable sopwith camel.


De l'autre côté de la table, notre camarade de jeu et ami, Maurinator, était aux commandes de l'appareil de Francesco Baracca, le célèbre aviateur italien aux 26 victoires.


Ce soir là, j'ai néanmoins pu observer que Baracca, je veux dire, Daniel, fit preuve de plus de prudence que d'audace, tournoyant très largement autour de la mélée, se préservant et attendant de fondre sur une évetuelle cible esseulée. C'est d'ailleurs ce qui m'arrivera, hélas, après avoir obtenu une première victoire et une autre hélas non homologuée.

C'est finalement Joseph qui se démarquera de cette première partie, même s'il se fit abattre dans les derniers tours de jeu, Thierry restant seul en lice face à Gilles.

Wings of war phase 2 : "Olivier, un gibier qui a du plomb dans l'aile"
Ce titre résume, sans conteste, l'essentiel de la deuxième partie de WOW disputée au club ce vendredi. En effet, après avoir changé de place tout en formant les mêmes excadrilles, les joueurs ont engagé une nouvelle partie, sur les chapeaux de roues, chacun étant déterminé à rentrer à la maison avec au moins, une victoire au tableau. Vous vous doutez bien que ce ne sera pas le cas pour tout le monde, même si nous étions tous très déterminés en ce début de tour 1.


Sur la photo ci-dessus, vous pouvez voir Joseph, le chef d'escadrille du camp allié, expliquant à ses ailiers, en début de partie, que l'ennemi n'a qu'à bien se tenir.

Les événements vont se précipiter puisque très rapidement, je vais me retrouver, avec mon albatros DIII, dans le rôle du gibier poursuivi par ls chasseurs. Effectivement, je ne sais par quel coup du sort, ce ne sont pas moins de trois avions alliés qui se retrouvés à mes trousses, pour mon plus grand effroi.



Je crois savoir pourquoi : Après avoir subi deux tirs simultanés de la part de la chasse alliée, mon albatros se trouvait ne plus pouvoir virer à gauche, ni à droite, contraint d'aller tout droit avec une défaillance moteur (les boulons de la carte dégâts m'obligeant à décrocher à chaque tour). Pour couronner ce portrait peu flatteur, ma mitrailleuse était enrayée pour un tour complet. Inutile de vous dire que grâce à ces multiples atours, j'avais éveillé la convoitise de mes petits camarades de jeu. Sur la photo ci-dessus, vous remarquerez que Daniel, alias Francesco Baracca, n'est pas le dernier à poursuivre la victoire.

Je me suis écrasé dans le tour qui a suivi, mais j'ai passé une bien bonne soirée. D'ailleurs, je crois savoir qu'il nous tarde tous de réitérer une soirée Wings of war...

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