samedi 23 octobre 2010

Wings of war : virevolter à en avoir le tournis...

...puis, s'écraser avec une élégance toute britannique

Après la partie épique de vendredi dernier, menée de mains de maître par le binôme Thierry / Stéphane, Claude et moi avons remis le couvert Wings of war (le jeu de combats aériens 1914-1918 avec figurines) dans nos locaux, ce vendredi, le temps d'une soirée de jeu d'histoire.


Pour cette joute chevalresque, nous avions chacun les commandes d'une petite escadrille de trois appareils, l'une alliée, à mes ordres (c'est le sort qui en a voulu ainsi), composée de biplans sopwith camel, l'autre allemande, aux ordres de Claude, formée de triplans Fokker.

Gilles, qui était de passage au club, pour nous livrer (en jouant le père Noël) une commande de figurines GHQ (à l'échelle du 1/285 soit le 6mm) destinées à évoluer au gré de la règle Blitzkrieg commander (BKC), en a profité pour nous faire part de quelques impressions aéronautiques :

"Olivier, ca va aller pour toi ? Trois Sopwith camel, chasseurs à la maniabilité légendaire, pour affronter trois triplans Fokker, dépassés dans leur conception depuis l'apparition du Sopwith..."





En ce début de partie, les propos de Gilles avaient eu tendance à me donner confiance et je me sentais fin prêt pour affronter le terrible Claude, dopé au Bounty, une fois encore.

Dès le tour 1, j'avais décidé de séparer mon groupe de trois, en envoyant l'un de mes appareils en solo, sur mon aile droite, pour revenir sur les arrières de mon adversaire un peu plus tard.


Cependant, Claude avait eu à peu près la même idée, couvrant sa gauche d'un éventuel enveloppement, grâce à son triplan rouge. Dès lors, deux combats se sont immédiatement engagés, l'un sur mon aile gauche, à deux contre deux, l'autre sur mon aile droite, entre le triplan rouge et le sopwith aux coeurs de Barker.



Le problème, c'est que sur mon aile gauche, nos manoeuvres tournoyantes me firent très rapidement perdre un premier appareil, donnant au Fokker de Rahn, sa première victoire homologuée de la soirée. J'ai tout de même réussi, lors de cette première passe, à infliger un vilain dommage à mon adversaire, ma mitrailleuse A ayant enflammé pour un temps (3 tours) le fuselage de mon adversaire.



Non content, d'avoir abattu un premier appareil, ce satané chasseur, aidé du triplan de Kempf, prit en chasse mon second appareil formant ma gauche, le Sopwith de Elwood. J'ai alors enchaîné de nombreux virages serrés à droite, grâce à la capacité manoeuvrière de mon moteur rotatif et j'ai finalement rejoint (d'un peu trop près toutefois) mon ailier de droite, car chacun sait que seul en vol, l'espérance de vie est réduite. Mes virages serrés et maladroits (provoquant plusieurs collisisons) ont causé quelques dégâts malvenus sur mes deux appareils ; comme si j'avais besoin de çà !



Il n'en fallait pas plus pour motiver un peu plus mon adversaire, s'il en était besoin. Ainsi, à trois contre deux, je me suis rapidement retrouvé seul face aux trois triplans, le Fokker de Rahn s'octroyant sa deuxième victoire de la soirée.





J'allais alors sauver l'honneur en abattant ce triplan démoniaque, m'ayant presque fait perdre la partie à lui tout seul.



L'épilogue de la soirée était malheureusement (pour moi) prévisible et je perdai, trop rapidement, mon dernier Sopwith autour de 21H00, sous les balles des deux triplans demeurant en vol. Je m'écrasai donc, avec une élégance toute britannique, sur les blés de la campagne française.


Le bilan de la soirée est lourd : J'ai perdu toute mon escadrille, en n'infligeant que des dégâts mineurs à mon adversaire. Le point positif, c'est qu'en terminant la partie relativement tôt dans la soirée, j'ai pu suivre la fin de la partie de jeu d'histoire Premier Empire, disputée entre Stéphane et Jean-Louis, avec Tactique,  sur une table voisine. A cette occasion, j'ai pu faire quelques clichés de la superbe armée prussienne récemment peinte par Jean-Louis, dont je vous livrerai le reportage tout prochainement.

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