dimanche 7 novembre 2010

La bataille de Wavre par Histoire de plomb...

...lors d'une exhibition de jeu d'histoire au magasin M2 Modélisme

Ce samedi 6 novembre, Max nous recevait à nouveau pour une exhibtion de jeu d'histoire, dans son magasin niçois M2 Modélisme, en compagnie de Sébastien et Alexis, ses "deux bras droits" ;-)

Comme d'habitude, l'accueil fut chaleureux. La reconstitution de la bataille de Wavre, du 18 juin 1815, s'annonçait sous les meilleurs auspices, aussi bien pour les joueurs que pour la clientèle de passage. Et il faut reconnaître que les fêtes approchant, il y eut de nombreux visiteurs au cours de cette journée.


Pour l'occasion, notre camarade de jeu, Maurinator (il est décidément partout en ce moment...), nous avait donné rendez-vous pour disputer cette partie de Tactique dont vous pourrez constater, un peu plus loin, qu'il en particulièrement apprécié le mécanisme. Il ira même jusqu'à jouer deux parties dans la journée !

Afin de reconstituer la bataille de Wavre, nous nous sommes inspirés (en le simplifiant pour des raisons d'espace et de temps ce jour-là) du scénario et de l'ordre de bataille, mis en ligne par la dynamique association des Grognards d'Alsace au logo si évocateur.



C'est Jean-Louis qui avait choisi le scénario de notre partie, afin d'aligner ses magnifiques prussiens, récemment sortis de son atelier de peinture. Je vous laisse juger ci-dessous, de la qualité de quelques unes de ses pièces, dont je rappelle, pour le visiteur néophyte qu'elles sont à l'échelle du 15mm.


La fameuse batterie de réserve de Jean-Louis. Elle ne sera pas à la hauteur de ses éspérance...


Les régiments prussiens sont prêts à défendre leurs positions.

La cavalerie qui ira chatouiller Daniel




Pour la première partie, Daniel se placera du côté français, à l'aile gauche du dispositif, au niveau du pont de Limal. Il avait ainsi à sa disposition, la réserve de cavalerie de Pajol, appuyée par quelques régiments d'infanterie du Général Berthezène. Dès les premiers tours de jeu, Maurinator se montrera particulièrement séduit par le système de jeu, alliant simplicité (sans simplisme) et adaptabilité. Il ne manquera pas, d'ailleurs, de demander des précisions (lunettes à la main, il faut dire qu'elles sont belles ses lunettes !) sur la règle, à notre ami Claude, de passage au magasin.



Grâce à son implication dans la bataille, Daniel résistera fort bien à ce début de partie au cours duquel Jean-louis se montrera particulièrement offensif, tentant d'audacieuses manoeuvres de cavalerie sur sa droite, ou montant à l'assaut de Bierge avec son infanterie. Mais la situation allait vite évoluer à l'avantage du français.

En effet, la pause déjeuner sonnera le glas de l'armée prussienne, celle-ci revenant trop lourde sur le champ de bataille en ce début d'après-midi. Pour ma part, la pause méridienne sera salutaire : En allant déjeuner sur mon terrain de prédilection, le Cours Saleya, par une belle journée ensoleillée, presque estivale, j'allais conjurer le sort.

Jean-Louis avait cru endormir notre armée en nous offrant l'apéritif, le fourbe et en nous plaçant côté soleil à la terrasse du restaurant. Mais Daniel (mangeant léger) et moi (cédant à l'appel de la pizza) résistâmes fort bien à la dûperie, qui plus est, Jean-Louis fit la gravissime erreur de commander une escalope milanaise accompagnée de pâtes, bien trop riche pour garder la vivacité nécessaire à tout chef de guerre.

Aussi, de retour au magasin, en trois ou quatre tours, en étant audacieux et en faisant preuve d'une chance éhontée, j'ai pu infliger de très lourdes pertes au prussien, sur son aile gauche, par l'entremise de mes trois divisions d'infanterie du corps de Vandamme. J'allais même commencer à prendre possession des premiers bâtiments de Wavre.


De son côté, Daniel franchissait le pont de Limal et de Bierge avec ses troupes, après avoir fort bien résisté aux assauts prussiens du matin.


Conscient de notre réussite, Jean-Louis nous proposait un match retour sur le coup des 15H00. Je précise que c'est tout l'avantage de cette règle de jeu, Tactique, de pouvoir être jouée rapidement, tout en conservant des résultats de bataille pas moins réalistes qu'avec des systèmes de jeu plus complexes.

Fort de son premier succès du jour, Maurinator acceptait bien volontiers de disputer une deuxième partie en passant, cette fois-ci, du côté prussien, avec Jean-Louis. Ce dernier lui confiera l'aile droite du dispositif.



Pour cette deuxième bataille, je restais donc à la tête de l'armée française, toujours fermement décidé à prendre l'avantage sur le prussien pour permetttre à Grouchy de rejoindre l'Empereur au Mont Saint-Jean.



C'est essentiellement autour de Bierge que se jouera l'issue de cette deuxième bataille. Daniel, montant à l'assaut (avec trop peu de troupes) de ce point névralgique du champ de bataille, se fera faucher par la mitraille de mes batteries posistionnées de l'autre côté de la Dyle, les régiments de la division Berthezène finissant le travail. Mon adversaire me confiera d'ailleurs, à cette occasion, qu'il est difficile de monter un action offensive avec cette règle de jeu. Je crois qu'il a raison ;-)

En cette fin de journée, alors que nous étions en train de ranger le matériel de jeu, nous avons fait la connaissance d'Eric, un nouveau joueur fort sympathique, passionné de figurines, qui rejoindra nos rangs très prochainement. Cet épilogue me permet de conclure à l'entière réussite de cette journée de jeu, tant pour les joueurs, que pour les visiteurs. Quant à Daniel, Jean-Louis et moi lui avons donné rendez-vous vendredi prochain, pour une nouvelle partie de Tactique dans nos locaux...

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