mardi 18 janvier 2011

Exhibition de jeu d'histoire Empire...

...lors de l'exposition des CBA, "l'Histoire à travers les figurines"

Pour samedi 15 janvier 2011, les membres de l'association Histoire de plomb avaient programmé une démonstration de jeu d'histoire sur les lieux de l'exposition de figurines réalisée par les Chevaliers de la Baie des Anges (CBA) au Parc Phoenix à Nice, "l'Histoire à travers les figurines".


A cet effet, c'est le thème du Premier Empire qui avait été choisi, tant cette période emporte la préférence de nos amis CBA, comme celle du grand public en général. Aussi, Jean-Louis avait couché sur le papier, le scénario d'une bataille franco-prussienne de la campagne de 1813, à jouer avec la règle Tactique à l'échelle du 15mm. De son côté, Claude qui n'était pas disponible (à moins qu'il se soit invité incognito sur les lieux de l'exposition comme vous pourrez le constater en marge de ce billet), avait fort gentiment préparé tout le matériel nécessaire (tapis de jeu, décors en tous genres) à la réalisation de cette démonstration. Qu'il en soit remercié ! Enfin, pour ma part, j'avais joué les agents recruteurs en amont afin de faire vivre cette animation.





A 9H30 c'est à dire, à l'ouverture de l'exposition (que je conseille à nouveau, viivement, à tout amateur de figurines historiques), nous étions sur les lieux afin de préparer la bataille devant nous permettre de partager une journée très conviviale. J'insiste, en effet, sur le fait qu'en marge de cette partie de jeu d'histoire, nous avons passé une bonne partie de la journée à échanger sur notre sujet de prédilection (l'histoire militaire) avec nos amis des CBA.




A 10H00, tout était en place, de sorte que Jean-Louis et moi sommes convenus d'aller prendre un café au soleil, à la terrasse du snack du Parc Phoenix, dont je rappelle que c'est le lieu de sortie familiale par excellence pour les résidents de Nice et des communes environnantes (au programme, pour une entrée de 2€ par personne, le visiteur peut arpenter la serre tropicale, découvrir des animaux exotiques, faire connaissance avec de nombreux rapaces -il s'agit uniquement de volatiles- tout en se promenant au milieu d'agréables espaces verts parfaitement entretenus, le tout agrémenté d'une fontaine musicale, excusez du peu).





Bref, après avoir apprécié le doux soleil de janvier, n'oubliez pas que nous sommes à Nice et qu'il y fait bon toute l'année ou presque, nous somme retournés sur les lieux de l'exposition afin de briefer nos participants. Du côté prussien, Jean-Louis devait mener l'offensive, renforcé par Alain et Tristan à partir de 14H00. Du côté français, Stéphane devait tenir le terrain, soutenu par Jean-Jacques à partir de 14H30. Pour ma part, j'allais, surtout donner des conseils à nos joueurs de Tactique les moins aguerris tout en renseignant les spectateurs intéressés.



11H00 : premiers coups de canons suite aux premiers mouvements de l'armée prussienne. Il faut dire que Stéphane avait choisi de former une grande batterie d'artillerie sur le plateau surplombant le terrain, de sorte que l'effet de ses pièces fut dévastateur.





A la manoeuvre et jusqu'à l'arrivée des renforts dotés d'une division d'infanterie et d'une division de cavalerie de ligne, le français pouvait compter sur trois divisions d'infanterie, déployées sur le plateau et d'une division de cavalerie légère, couvrant l'aile gauche française. Je dois vous préciser que j'ai joué cette division de cavalerie légèe toute la matinée, en perdant une bonne partie de ses effectifs pour retarder la progression prussienne.









Face aux français, les prussiens pouvaient compter sur des effectifs équivalents à la différence près qu'ils devaient mener l'offensive, ce qui les plaçait dans une situation quelque peu inconfortable, du moins, tant qu'il ne purent disposer de leur division de réserve.



A midi, d'un commun accord, nos avons décidé d'une trêve pour aller déjeuner au soleil, car c'est tout le plaisir de ces journées d'exhibition, où le jeu cède la place à la convivialité d'un repas partagé entre amis. Au menu, salade niçoise ! Pendant ce moment de détente, j'ai bien cru voir Claude incognito, déguisé en voltigeur du 123ème de ligne, à moins que mes lunettes de soleil m'aient joué un tour...





A 14H00, nous avions repris le combat et le rythme de la bataille s'accélèrait : Alain et Tristan étaient entrés dans la partie faisant entrer, face à l'aile gauche française, une division d'infanterie venant soutenir la progression de leur division de cavalerie de ligne déjà bien engagée.


Dans un premier temps, nos deux joueurs prussiens allaient perdre quelques effectifs, négligeant, par méconnaissance de la règle, l'importance des soutiens. Mais notre ami Alain étant une vieille moustache du jeu d'histoire, il intègrera rapidement ce point crucial de la règle afin de rétablir l'équilibre.



Sur l'aile droite, Stéphane oubliera un temps qu'il jouait en défense, de sorte qu'il put aller bousculer les troupes prussiennes dans la plaine.
A 14H30, alors que l'aile gauche française était sur le point de rompre, Jean-Jacques entrait en scène, à la tête d'une division d'infanterie et d'une division de cavalerie de ligne composée de dragons. Après quelques conseils techniques, il fera progresser sa troupe pour renforcer la division de cavalerie légère, très entamée par la cavalerie ennemie.

Je me dois de préciser au lecteur que Jean-Jacques est un grand spécialiste de la période impériale (il vient de signer un article sur les marins de la Garde dans la revue "soldats napoléoniens". Il se mettra ainsi, très rapidement, dans son rôle de général, fort de ses acquis historiques sur la période. Qui plus est, Philippe, sur le stand de peinture, endossant le rôle de l'Empereur veillant à distance sur l'évolution de la bataille, remarquera les aptitudes tactiques de son officier engagé dans les combats. Il lui fera parvenir une billet par le biais d'un aide de camp, l'encourageant dans sa progression et le couvrant de tous honneurs (à la condition de ne pas avoir à délier sa bourse ;-)







Pendant que les deux camps s'étripaient joyeusement, j'en ai profité pour faire quelques clichés de quelques unes des pièces présentées dans les vitrines de l'exposition. Vous pouvez constater sur les photos ci-dessous, qu'elles sont toutes plus belles les unes que les autres.











Mon préféré : Un officier de hussards d'après Lucien Rousselot


J'ai également "shooté" pour vous, les navires en bois présentés dans une vitrine dédiée, car il ne faut pas oublier que nous sommes au bord de la Méditerranée.



Au passage, je vous signale que samedi prochain, 22 janvier, notre association organise une démonstartion de combats navals au temps de la marine à voiles au magasin M2 Modélisme, rue de l'Hôtel des Postes à Nice (toutes les informations relatives à cet événement  figurent dans la marge de ce blog).

Une fois revenu sur les lieux de la bataille, j'ai pu constater que les Français avaient très fortement bousculé le camp prussien, aussi bien sur l'aile droite depuis la fin de la matinée, qu'au centre, par la progression de l'infanterie française au son du canon. Sur l'aile gauche, Jean-Jacques avait pris le dessus grâce à ses troupes fraîches, face à Tristan (10 ans !) qui s'était défendu comme un petit diable, soutenu par son père, bien connu des joueurs Histoire de plomb pour sa ténacité sur le champ de bataille.






Il était 17H00 et au-delà de cette partie très agréable remportée par les généraux français, nous dressions déjà le bilan d'une journée riche de nombreux échanges, tant avec le public néophyte, qu'avec nos amis des CBA auprès de qui nous avons d'ores et déjà programmé d'autres rencontres sur le point de devenir rituelles.



Rendez-vous a donc été pris pour les prochaines semaines avec un point culminant le samedi 19 février, toujours au Parc Phoenix et toujours sur le thème du Premier Empire avec Tactique.

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