dimanche 3 avril 2011

Wooden ships iron men...

...et 120ème billet du blog Histoire de plomb

Ce vendredi, 1er avril 2011, un quatuor de joueurs s'était donné rendez-vous dans les locaux de l'association Histoire de plomb pour disputer une partie de Wooden ships iron men (WSIM) avec des figurines de navires Langton à l'échelle du 1/1200. A notre arrivée, Jean-Louis et Claude s'étripaient déjà joyeusement (dans nos locaux, vous pouvez installer votre table de jeu dès 17h00), autour d'une table de Blitzkrieg Commander II (BKC), avec des figurines GHQ à l'échelle du 1/300, sous les yeux fascinés de Maurinator, de passage au club.

Dès 19H00, tous les navires étaient disposés sur la nappe de jeu hexagonée Hotzmats et il ne manquait plus que nos quatre marins d'eau douce pour diriger l'ensemble.


Le scénario qui allait être joué au cours de cette soirée consistait en une chasse, pendant laquelle, une escadre française (dotée d'équipages peu aguerris) serait la proie des vaisseaux de ligne anglais, manoeuvrés, pour l'essentiel, par des équipages expérimentés, voire, d'élite.

Ainsi, Stpéhane et Pierre devaient mener, en haute mer, cette escadre anglaise chargée de couper la route du groupement naval français, dirigé par Alain et votre serviteur, cette dernière escadre (au premier plan sur la photo) devant absolument atteindre le bord de table opposé malgré un vent contraire.


Les Anglais disposaient de quatre vaisseaux de ligne, deux 74 canons, un 64 canons et le Victory (le fameux 100 canons de sa majesté). Les Français, quant à eux, pouvaient compter sur deux 80 canons et deux 74 canons.


Après un court briefing, le camp français décida d'atteindre son objectif (atteindre le bord de table opposé) au moyen d'une stratégie des plus sommaires : Vorwärts !

Je rappelle à nos e-lecteurs une précision essentielle : Le vent soufflait 3/4 arrière pour le joueur anglais (donc face à l'escadre française) et devait rester stable pour six tours. Ce détail météorologique ne devait décidément pas faciliter la tâche de l'Amiral fançais, Alain, alias Alanis 1er pescator.

Qu'importe, dès le tour 1, les officiers français manoeuvrèrent comme ils l'avaient décidé : Droit devant !


Or, dès le tour 2, la flotte anglaise ayant su profiter du vent, les bordées britanniques commençaient à cracher un feu d'enfer. Par son feu défensif et depuis son 80 canons de tête,  Alain balayera, au premier feu, un mat du Victory. Ce dernier lui rendra la politesse de la même manière, sur le navire avançant pleines voiles, annonçant dès lors une bataille navale titanesque.



D'ailleurs, au tour 3, la mélée était presque totale ; les canons étaient chauffés à blanc et Pierre abordait -après avoir accroché ses grapins- l'un de mes 74 canons avec ses équipages d'élite. Heureusement, ces mêmes équipages avaient été affaiblis par une bordée initiale salvatrice, délivrée à bout portant, en enfilade.



Si, pendant la mélée, mes équipages avaient réussi à repousser l'abordage de Pierre côté babord, Stéphane entamait, pendant ce temps, avec un certain succès, la voilure de mon bâtiment par un feu dévastateur côté tribord, si bien que je perdis rapidement tous mes mats (j'étais encore pleines voiles, bravo !), voyant mon beau voilier se transformer en porte avions...

Je décidais donc d'entreprendre une action d'éclat : Monter à l'abordage du vaisseau de Pierre, ayant perdu l'essentiel de ses équipages, afin de m'emparer de son navire pour fuir. Quelques minutes plus tard, le pavillon anglais était abaissé et je parvenais à me sortir des griffes britanniques en criant victoire.





Mon amiral, pour sa part, était déjà loin, prêt à empocher la moité des points de victoire, me laissant la gloire pour l'autre moité des points, le vent ayant finalement tourné dans une direction favorable et propice à enterriner notre victoire.

Vous aussi, venez jouer les marins d'eau douce en venant disputer au club une partie de Wooden ships iron men (WISM) !

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