mercredi 30 mars 2011

FRIEDLAND 2011 à Nice...

...Le rapport de bataille - Acte III


Après les premiers tours de jeu, tout le monde était rodé et la température commençait à monter autour de la table. En effet, en début de journée, chaque Général en chef avait mis au point sa stratégie en concertation avec ses subordonnés, si bien que chaque équipe avait commencé la bataille confiante, sûre de son plan, chacun des généraux se voyant déjà paré des lauriers annonciateurs du triomphe.

Ainsi, j'avais engagé la bataille sereinement, certain de pouvoir infliger à mon adversaire direct, en l'occurence Thierry, de lourdes pertes. Je pourrais alors prendre possession de l'objectif qui m'avait été fixé par l'Empereur, c'est à dire, les bords de l'Alle faisant face à l'aile gauche française. Inutile de vous dire qu'avec les marches napoléoniennes donnant la cadence à mes troupes, j'étais "gonflé à bloc".










Ma division polonaise, sur l'aile gauche, fera office de deuxième vague

Le problème, c'est que Thierry est un adversaire coriace, ne cédant pas facilement du terrain, d'autant plus qu'il fallait composer avec les résultats aux dés qui sont, évidemment, imprévisibles. De surcroît, Thierry aura une fâcheuse tendance (pour moi tout du moins) à consommer les points de commandement de l'armée russe afin de favoriser le résultat de ses engagements (en effet, 1 ou 2 points de commandement dépensés au profit d'une unité d'infanterie ou de cavalerie et voilà mon adversaire doté d'un dé supplémentaire au combat).





Thierry lançant les dés très spéciaux de la règle Tactique
Bref, en fin de journée, si j'avais infligé de lourdes pertes à mon adversaire, ce dernier rangeant ses petites figurines dans ses boîtes métalliques tout au long de la journée, il en avait été de même pour mon corps d'armée et je n'avais pas pu prendre possession de mon objectif géographique.





Au centre du champ de bataille, Lannes avait pris possession des plateaux du centre gauche, comme prévu, sans pour autant avoir eu à engager le combat avec son infanterie.










En revanche, sa cavalerie lourdre, composée des régiments de cuirassiers et de carabiniers avait dû engager les quatre batteries de réserve défendant la route vers Friedland. Par une charge audacieuse, Alain enleva toutes les batteries et les réduisit définitivement au silence. Il lui en coûtera toutefois une partie de ses gros frères dont il dira fort justement : "Ils ont fait leur travail !"




La charge de la cavalerie lourde française contre les batteries de réserve russes










Il restait maintenant à la Garde impériale la mission de prendre le village de Friedland.





Sur l'aile droite de l'armée française, les combats furent acharnés, les corps des maréchaux Victor et Ney étant engagés face au corps de Bagration dès les premiers tours. Là encore, comme sur la gauche de l'armée, Stéphane et Jean-Jacques ne ménagèrent pas leurs efforts et Claude eut à déployer tout son talent de stratège pour freiner la progression de la Grande armée.











Claude explique que l'issue de la bataille n'est pas encore déterminée !



En fin de journée, les dégâts de part et d'autre de la table étaient similaires et les objectifs partiellement atteints.



A 17H30, les joueurs commençaient à fatiguer et l'heure du rangement avait sonné. Nous dressions alors l'inventaire des pertes pour chacun des généraux tout comme nous avons évalué l'atteinte des objectifs fixés par chaque Général en chef en début de partie.

Je rappelle à nos lecteurs que pour refletter l'impérieuse efficience de l'action militaire, celle-ci mesurant l'atteinte des objectifs avec un minimum de moyens engagés, nous avons alors fait les comptes de la manière suivante :
- Toute unité complètement détruite donne un point de victoire
- Toute unité de Garde impériale française perdue donne trois points de victoire
- Tout objectif atteint donne cinq points de victoire



Epilogue

A l'appui de cette grille de lecture, chacun fit ses comptes auprès de son Général en chef, ce dernier consolidant le résultat de son armée. Puis, l'ensemble fut transmis à Claude qui, impartialement, me communiqua le résultat suivant, nul avec un avantage relatif à l'armée française, décliné comme suit :
- Du côté français, 9 unités perdues, 1 général perdu et 2 objectifs atteints
- Du côté russe, 12 unités unités perdues, 3 généraux perdus et 2 objectis atteints
.


L'Empereur d'un jour : Alanis 1er

Qu'importe le résultat, ce fut une bien belle journée pour laquelle je dresse un constat totalement positif, bien au-delà de la seule partie de jeu d'histoire.


En effet, si nous avons disputé une bien belle partie, nous avons aussi partagé une excellente journée printannière, sous le soleil azuréen, en ayant l'opportunité de présenter notre activité à un public nombreux et avide de renseignements. Qui plus est, le Parc Phoenix étant fréquenté par les familles, nous avons eu la chance de cotoyer, au cours de cette journée, de nombreuses mamans, ce qui n'est pas si fréquent dans la pratique de notre hobby...

Après cette belle réussite, totalement intégrée à l'exposition "L'histoire à travers les figurines" organisée par les CBA, un grand projet semble se dessiner pour 2012. Suivez-en, dès à présent, l'actualité sur notre blog

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