samedi 26 mars 2011

FRIEDLAND 2011 à Nice...

...Le rapport de bataille - Acte II

Après un acte I tout en douceur, le camp français (dont j'étais) allait continuer à mener sa guerre psychologique contre l'Etat-major de l'armée russe. En effet, nos adversaires avaient été avertis plusieurs semaines avant la bataille : Notre armée évoluerait en musique, au son des marches napoléoniennes.



Ainsi, le français attaquant, le tour 1 a débuté au pas cadencé, au rythme de "la marche de la Garde consulaire à Marengo ". Je dois vous dire que cette musique m'a semblé avoir un effet terrible sur le camp russe, un peu comme si nous avions un joueur supplémentaire à nos côtés.


Bref, même si je m'égare peut-être un peu quant à la puissance psychologique de nos fanfares sur le moral de l'ennemi, ce dont je suis certain, c'est qu'elle a donné du baume au coeur à nos troupes, celles-ci devant monter à l'assaut du village de Friedland face aux solides positions défensives de l'armée russe, comportant, notamment, plusieurs batteries de position au feu dévastateur. La musique eut un effet si entraînant sur mes troupes situées à l'aile gauche (je jouais, en effet, le Maréchal Mortier), qu'elles débutèrent la bataille "sus à l'ennemi".



En réalité, Alain (Alias, Alanis 1er), notre empereur d'un jour, avait donc attribué à chacun de ses maréchaux, un objectif géographique bien précis, chacun de ces objectifs devant rapporter cinq points de victoire à notre camp s'il devait être atteint d'ici la fin de la partie.

Ainsi, sur l'aile droite, le Maréchal Ney et le Maréchal Victor devaient couvrir la progression de l'Empereur sur Friedland en prenant Sortlack, puis Friedland.






Sur l'aile gauche, Mortier devait atteindre les positions face à Kloschene, de l'autre côté de l'Alle.



Le Maréchal Lannes était charger de contrôler les plateaux face à Friedland.



Enfin, l'Empereur se réservait Friedland.



Rappelons que tous les Français ont été peints par Claude !

Pour faire évoluer les armées sur le champ de bataille, nous avions décidé de règles spéciales pour gérer l'activation des troupes. Ainsi, pour donner à la partie, le plus de réalisme  possible, en impliquant aux généraux de faire des choix, nous avions arrêté les principes suivants :
-Le camp français pouvait activer une division par corps et par tour, soit cinq divisions par tour.
-Le camp russe pouvait quant à lui, activer trois divisions par tour.
-En outre, le système des ordres serait utilisé tout au long de la partie de la façon suivante : Les points de commandement seraient gaggnés par chacun des généraux, puis centralisés auprès du général en chef avant d'être redistribués aux différents corps en fonction des besoins de chacun et des ordres donnés.

Ce système de jeu fonctionna très bien tout au long de la journée même si je dois souligner que la progression coordonnée de toute une armée de la sorte n'est pas chose aisée, l'attaquant se trouvant dans une position souvent délicate une fois le combat engagé.







Face à notre détermination, affichée dès les premiers tours de jeu, Alain faisant charger ses "gros frères" au son de "La marche des cuirassiers", il faut tout de même admettre que le camp russe, représenté par nos amis Claude, Jean-Louis et Thierry, n'entendait pas se laisser faire. Aussi, en réaction à notre manoeuvre offensive, tout le dispositif russe se mit en branle pour nous accueillir et nous repousser, autant que faire se peut.

A suivre...

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