FRIEDLAND 2011 à Nice...

...Le rapport de bataille - Acte I

Tout a commencé dimanche matin, dès 9h30. En ce 20 mars 2011, les membres de l'association Histoire de plomb s'étaient donnés rendez-vous au Parc Phoenix, à Nice, pour installer la grande reconstitution napoléonienne que nous avions prévue de longue date, à destination du public, dans le cadre de l'exposition "L'Histoire à travers les figurines", initiée par nos amis des Chevaliers de la Baie des Anges.

L'événement était de taille, puisqu'afin de satisfaire les visiteurs du Parc et de les sensibiliser au jeu d'histoire, nous avions prévu de reconstituer la bataille de Friedland sur un vaste espace de près de 10 m2, en faisant évoluer environ 3000 figurines à l'échelle du 15mm. En effet, si les membres de notre association apprécient de se retrouver chaque vendredi soir, dans les locaux de l'association, à l'Espace Magnan à Nice, ceci, afin de disputer, dans le calme, de sympathiques parties de jeu d'histoire, ils aiment aussi aller à la rencontre du public, afin de partager leur passion pour le triptyque, histoire, figurines et jeu (l'ordre des termes a son importance).

Bref, il était donc un peu plus de 9h30 et nous installions déjà la table qui allait devenir, deux heures plus tard, le lieu d'une formidable empoignade virile et néanmoins amicale, entre le camp russe (incarné par Jean-Louis, Claude et Thierry) et le camp français (joué par Alain, Stéphane, Jean-Jacques et Olivier, Joseph ayant finalement délaissé son commandement pour une journée au lit, grippe oblige).

Mise en place du champ de bataille

Il était 10h30 et la mise en place allait bon train. Il faut dire que Claude et jean-Louis avaient préparé avec minutie, le plan de la table de jeu hexagonée (à la mode Tactique) ainsi que les différents éléments de décors utilies à la reconstitution du terrain.

Bien sûr, les choses auraient pu se mettre en place plus rapidement si j'avais mis la main à la pâte, au lieu de me contenter de prendre des photos. Mais que voulez-vous, il fallait bien que quelqu'un se dévoue tout en renseignant le public féminin (c'est aussi çà le Parc Phoenix)  déjà sur place et impatient de voir débuter la bataille ;-)

Bon d'accord, sur la photo, il y a quand même plus de soudards que de nymphes !

Une fois le champ de bataille installé, Claude et Thierry commencèrent à sortir les figurines de leurs boîtes. Et il y en avait des boîtes ce jour-là ! Alors que les CBA sont habitués à de magnifiques figurines grande taille (allant du 54mm au 120mm, voire plus), ils n'ont pas tari d'éloges devant les réalisations de nos deux compères, qu'il s'agisse des troupes françaises et de celles de l'armée russe.

La mise en place des troupes devait se faire conformément au placement historique, dans le respect des organigrammes de chaque armée. Pour ce faire, Claude avait préparé des fiches de commandement à destination de chacun des généraux (C'est pas la classe çà ? C'est çà, Histoire de plomb ;-).

Et à ce moment de la journée, le Général Jean-Louis semblait déjà perplexe. Il faut dire, à sa décharge, que pour cette bataille, Alain (Alias Alanis 1er) devait  incarner l'Empereur en personne...

L'Empereur Alanis 1er en personne

A 11h30, tout était prêt pour la bataille. Il fallait se restaurer avant que les choses ne s'enveniment et que les estomacs ne se nouent. Encore qu'il en faille beaucoup pour contrarier le mien ;-)

Panorama des positions russes

Vue du champ de bataille depuis l'aile gauche russe

Vue du champ de bataille depuis l'aile droite française

Une partie de la Garde impériale

L'Empereur et la Garde impériale au centre

Le corps du Maréchal Mortier, sur l'aile gauche française

Pour le plus grand plaisir des visiteurs, chaque corps d'armée présent sur la table était identifié au moyen d'un drapeau indiquant le nom du Marcéchal à la tête des troupes. De ce fait, le public installé autour de la table ne manqua pas de poser des questions aux joueurs tout au long de la journée, surtout pour voir la plaquette de Napoléon.

12H00, tous les joueurs étaient maintenant installés autour de la table, derrière leurs troupes, un peu inquiets mais fermement décidés à exécuter les ordres reçus de leur Général en chef. En effet, chaque général s'est vu donné un objectif géographique à atteindre pour le compte de son camp, lequel doit empocher 5 points de victoire par objectif atteint. Puis, à l'issue de la bataille, chaque camp comptabilisera le nombre d'unités entièrement perdues, les troupes de la Garde impériale comptant triples. Ces précisions étant données, la bataille pouvait commencer...

A suivre...