lundi 18 juillet 2011

BKC 6mm : La der des ders de la saison 2010 / 2011...

...avec "soviet steamroller"

Voici venu le temps du compte-rendu de la dernière partie de jeu d'histoire, disputée dans les locaux de l'association Histoire de plomb au titre de la saison 2010 / 2011.

Avant de partir consommer des congés estivaux bien mérités, les membres de notre assoction s'étaient donnés rendez-vous, fin juin, pour partager la dernière soirée de jeu de la saison. A cette époque de l'année, les effectifs étaient dejà très clairsemés. Ils furent toutefois suffisants pour réunir un trio endiablé dans le cadre d'une partie de Blitzkrieg commander (BKC) jouée à l'échelle du 6mm.

Il faut bien avouer que pour cette der des ders, nous avons définitivement confirmé l'orientation historique de notre club qui consiste à privilégier, à tout prix, l'historicité de nos rencontres en écartant, autant que faire se peut, l'approche ludico-compétitive.

Le thème de cette dernière soirée étant celui de la deuxième guerre mondiale, nous avions choisi de jouer un scénario "front russe", proposé sur le site international de BKC et baptisé "soviet steamroller".

Pour résumer le background historique de cette partie, je vous dirais simplement que la scène se déroulait à l'automne 1943, sur le front de l'est, alors qu'une brigade soviétique tentait de sécuriser une tête de pont lors du franchissement d'un fleuve régional. De son côté, le joeur allemand, en position de décrochage, avait pour mission de tenir le village se situant au-delà du fleuve. La partie devait se jouer en douze tours, le joueur russe ayant l'initiative.


Vue du champ de bataille depuis les positions allemandes

Le joueur allemand bénéficiait d'un placement caché en avant du fleuve et pouvait compter sur quelques renforts depuis les routes situées sur son bord de table. Quant au joueur russe, il devait faire rentrer ses troupes par son bord de table, à l'opposé du champ de bataille.



Dès le tour 1, Jean-Louis et Gilles allaient se montrer très offensifs, négligeant les obtacles boisés pour se diriger droit aux ponts, technique très guerre-éclair...

De mon côté, j'allais tenter de freiner cette avance avec les troupes à pied dont je disposais, embusquées à la lisière des différents bois de cette partie du champ de bataille. Je ne remporterai toutefois que des succès mineurs (parvenant certes à détruire un peloton de chars russes au moyen de ma batterie de pak 40), insuffisants pour empêcher la prise de contrôle des ponts par l'ennemi.




Sur l'aile gauche du champ de bataille, j'allais maintenant pouvoir compter sur une compagnie de panzergrenadiers, soutenue par une compagnie de stug III. Ces précieux renforts allaient me permettre de stopper l'avance ennemie grâce à quelques tirs ajustés sur les blindés russes.




Ma défense se devait d'être élastique et je commençais à décrocher vers le village (objectif capital de cette partie) avec mon infanterie mécanisée (montée sur sdkfz 251/1).


A ce moment de la partie, tour 9, le joueur russe ne pouvait plus comper que sur la progression de ses troupes de l'autre côté du terrain. Les choses s'annonçaient compliquées pour les défenseurs du village, uniquement équipés d'armes d'infanterie face à cette puissante colonne soviétique motorisée.




Heureusement, les tours de jeu s'égrainaient rapidement (grâce à de mauvais jets de commandement , côté russe) et je pouvais compter sur une mitrailleuse MG42 retranchée dans le villageb et soutenue par quelques sections d'infanterie ayant réusi à décrocher depuis les positions avancées du début de partie.

Le village tant convoité


Le tour12 s'achevait et je restais maître du village. Cet épilogue me permet de conclure en proclamant haut et fort : ce fut une bien belle soirée et décidément, une bien belle saison 2010 /2011 pour tous les membres de l'association Histoire de plomb.

Rejoignez-nous dès le mois de septembre, à l'Espace Magnan, à Nice, chaque vendredi soir, pour vivre le jeu d'histoire autrement...

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