mercredi 13 juillet 2011

Scénario BKC front russe en 6mm, ou...

...le compte-rendu d'une partie dantesque dans les locaux de notre association, Histoire de plomb

Vendredi 24 juin, pour sa soirée de fin de saison, notre association devait réunir un quatuor de joueurs décidés à disputer une partie de Blitzkrieg commander (BKC) WWII, sur le thème du front russe, à l'échelle du 6mm.

Pour l'occasion, un scénario historique -car c'est la caractéristique de notre club (l'Histoire avant le Jeu)- avait été choisi par nos soudards d'un soir. A cet effet, nous avions cherché l'inspiration du côté du forum international dédié à la règle BKC, ceci afin de réduire le temps nécessaire à la préparation de la partie.


Ainsi, Claude et moi nous sommes installés du côté allemand, alors que Stéphane et Jean-Louis étaient placés dans le camp soviétique. Pendant ce temps, Joseph endossait son rôle de critique historique, comme à son habitude.

NDLR : vous pourrez toutefois bientôt apprécier, dans un prochain compte-rendu, la partie endiablée qui fut disputée par Joseph, du côté de Villers bocage, un certain samedi 9 juillet 2011.


Pour vous résumer le scénario, il s'agissait ici, pour le camp allemand, en ce mois de mars 1945, de rouvrir le corridor de Küstrin sur l'Oder (à 80km de Berlin), en faisant traverser un convoi de transport de troupes motorisées vers la ville fortifiée de Küstrin (de la gauche vers la droite sur la photo ci-dessus), déclarée ville forteresse, alors que le front était entamé par une offensive frontale soviétique.

Sur la photo ci-dessus, vous pouvez voir le pont qui séparera le front, entre Claude et moi, tout au long de la soirée.



Dès le début de la partie, les troupes allemandes entrèrent par le côté ouest, formées d'un imposant convoi de camions et de sdkfz de transport, couvert par une solide force blindée dont des éléments de la panzer division Müncheberg. Je précise pour l'occasion, que les troupes allemandes déployées sur la table de jeu, de la marque GHQ, sont l'oeuvre de Claude, mais je suis sûr que nos fidèles e-lecteurs l'avaient remarqué ;-)



Sur les photos ci-après, vous pouvez profiter de quelques vues du front, depuis la ville fortifiée située à l'est. J'y ai positionné mes troupes, solidement retranchées et défendues par une batterie de 88mm déployée sur la colline, en surplomb, placée près du zoo (dont je vous dispense de la visite).







La batterie Flak de 88mm, placée sur la colline au-dessus de la ville fortifiée

Malgré ma position défensive, je devais rapidement subir l'assaut du joueur russe. Les affaires allaient rapidement tourner au vinaigre, puisque sur la photo ci-dessous, je perdais l'un de mes trois pelotons de stug III tentant de s'opposer à la vague rouge.


Les bâtiments, produits par Timecast, ont été peints par Jean-Louis

Non loin de là, sur la route menant du d'ouest en est, le convoi de transports de troupes ne tarda pas à subir de lourdes pertes à cause du tir précis des pièces d'artillerie russes. Et ce soir-là, Jean-Louis prendra un malin plaisir à sortir de sa petite boîte à malices, de petites queues de renard  en coton, destinées à représenter les panaches de fumée des véhicules allemands détruits sur le champ de bataille.




Là encore, sur la photo ci-dessus, vous pouvez constater que la deuxième partie du convoi est en train de subir les foudres de l'artillerie russe. Il est temps de fuir...



...et c'est une chose que je pratique avec beaucoup d'habilité comme vous pouvez le constater sur la photo ci-dessus. En effet, en fin de soirée, mon général, accompagné de sa batterie de 88mm,  décidèrent de prendre la poudre d'escampette depuis la gare située au sortir des fortifications de cet ancien chef-lieu de la nouvelle marche de Brandebourg, qui, soit dit en passant, fut détruite à 90%.

J'espère que Claude aura pu sauver sa peau, lui aussi, mais ce n'est pas sûr...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire