dimanche 7 août 2011

Rencontre impériale avec Tactique...

...Quand Histoire de plomb se met au vert

Pour la fin juillet, les plus irréductibles membres de l'association Histoire de plomb se sont mis au vert. En répondant à l'invitation de Claudius imperator, ils ont rejoint un charmant village perché sur les collines du comté de Nice, afin de disputer une partie de Tactique à l'échelle du 15mm et calibrée au format "impérial".

En arrivant sur le lieu des combats, nous avons d'abord profité d'une petite visite guidée, menée par Claude, puis, après avoir pris un café en palabrant sur des sujets variés, nous nous sommes rapidement dirigés vers la table de jeu, impatients d'ouvrir les hostilités.



Le rencontre que nous allions disputer, avait été préparée par notre hôte. Le champ de bataille s'étendait sur plus de 2m50 de longueur et environ 1m de profondeur. L'échelle du 15mm devait nous permettre de faire évoluer deux armées au format "impérial" de la règle de jeu Tactique, soit, environ soixante unités dans chaque camp, ce qui représente tout de même près de mille figurines.


 
Alors que Claude et Joseph avaient décidé de jouer en équipe dans le camp français, Jean-Louis et votre serviteur se plaçaient du côté coalisé, réunissant britanniques et hollando-belges, les deux camps disposant d'armées de composition comparable, à savoir et pour chacun des joueurs, un corps d'infanterie comportant une quinzaine d'unités d'infanterie de ligne, deux unités de légers, deux batteries à pied et quatre unités d'élite (dont une unité de garde, une unité de riflemen et deux unités d'écossais) supporté par un corps de cavalerie formé de deux unités de dragons, trois unités de cavalerie légère et une batterie à cheval.



 
Du côté français, les effectifs étaient similaires, comportant sensiblement plus de cavalerie et, last but not least, un division de la Garde impériale (dont la cavalerie sera engagée, avec beaucoup de panache, vers le milieu de journée, contre les troupes hollando-belges de mon allié Jean-Louis).



Concernant le scénario, le camp coalisé devait se positionner en défense, en bord de table, sur la crête. Il pouvait, en outre, placer quatre untiés en embuscade sur des points défensifs notés sur la plan de bataille. A cet effet, Jean-Louis et moi choisirons, d'un commun accord, d'occuper les villages de chacune des ailes du champ de bataille.





Avant d'entamer la partie, Claude précisera à l'ensemble des joueurs, que le seuil de démoralisation de chaque armée est de dix unités perdues, obligeant chaque général à quitter le champ de bataille une fois ce seuil atteint. Je l'atteindrai en fin de journée, damned !

Bref, alors que nous étions placés et que nous avions effectué les premiers mouvements, l'heure de la collation sonnait. Claude devait s'absenter pour quérir quelques pan bagnats artisanaux, dont la saveur aillée, si particulière, doit être l'une des causes de la défaite du camp britannique, je le crains.



Pourtant, j'avais pris soin de bichonner mon général adjoint, en apportant une tarte aux fraises bien garnie. Je crois d'ailleurs pouvoir affirmer que cette tarte fit son effet, tant Jean-Louis sut se montrer offensif tout au long de la bataille.

Les agapes consommés au son du rosé bien frais, nous avons repris les combats, très déterminés et certains de notre bon droit, clamant haut et fort, "Honi soit qui mal y pense !"




 
Malheureusement, j'ai constaté, peut-être avec une certaine mauvaise foi, que la félicitée fut, ce jour-là, du côté français. Joseph vous dira que globalement, les résultats aux dés furent équilibrés, mais ce n'est pas mon avis. Qui plus est, notre ami réussira, trop souvent, à relancer des "cassés" en produisant un résultat heureux au retirage, à sa plus grande satisfaction.



En réalité et pour être plus sincère, Joseph réussira à former une grande batterie sur sa ligne de crête du milieu de table, lui permettant de pilonner, avec acharnement, mes troupes venues soutenir l'assaut hollando belge sur les positions françaises.



Le travail de l'artillerie française, balayant à distance les positions britanniques, scellera finalement l'issue de la bataille. En effet, alors que l'attaque du corps hollando-belge s'était soldée par une cuisante leçon de cavalerie (menée par la Garde impériale à cheval), Joseph (avec ses bouches à feu) permettra aux divisions françaises, situées face à l'aile gauche coalisée, d'approcher le village tant convoitée et sans doute, de le prendre.



La journée avançait et le soleil se couchait doucement, annonçant l'heure du retour vers les foyers. Terminant un dernier tour de jeu, nous sommes allés partager un verre sur la terrasse, accompagné de quelques cubes de pastèque bien juteuse, tout comme l'étaient les habits rouges (de la ligne britannique) et verts (ceux des riflemen) de notre coalition d'un jour. Mais comme Jean-Louis et moi sommes bon perdants, nous avons tout de même levé le coude avec l'ennemi.

Merci à Claude pour cette bien belle journée de jeu et merci à Jean-Louis pour cette belle attaque sur notre aile droite :-(

Comme vous pouvez le constater, même en plein été, Histoire de plomb privilégie la convivialité, sans jamais perdre de vue l'Histoire et le goût pour la belle figurine. Rejoignez-nous dès la rentrée !

1 commentaire:

  1. Super photos, et compte rendu très agréable à lire.
    N'hésite pas à venir jeter un œil sur mon blog ou j'ai récemment fait des décors sur hexagone !
    Bonne continuation ;)

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