vendredi 11 novembre 2011

BKC front russe en 6mm...

...Chez M2 modélisme le 6 novembre dernier


Samedi dernier, l'association Histoire de plomb était, une fois de plus,  présente chez Max, au magasin M2 modélisme à Nice, afin de présenter au public une exhibition de jeu d'histoire.

Cette fois-ci, nous avions décidé de jouer un scénario BKC à l'échelle du 6mm, donnant à la clientèle la possibilité de découvrir une nouvelle échelle de jeu (par rapport aux précédentes démonstrations faites au magasin) tout en nous permettant de nous insérer dans une boutique déjà bien achalandée à l'approche des fêtes de Noël.

Pour l'occasion, Stéphane avait préparé un scénario un peu particulier, consistant en un encerclement de l'armée rouge (très habilement jouée par Stéphane) par deux groupements allemands manoeuvrés, avec lourdeur, par Jean-Louis et votre serviteur.

L'objectif du scénario qui devait être disputé sur la table, dans sa longueur, était, pour le joueur russe, de quitter la table, par la route, avec au moins 25% de ses forces. Le joueur allemand devait l'en empêcher grâce à une armée dotée d'un budget sensiblement plus important, mais scindée en deux groupes l'un sous le commandement de Jean-Louis (sur l'aile droite) et l'autre sous la direction de votre serviteur (sur l'aile gauche).


L'une des particularités du scénario résidait dans le fait qu'il n'y avait, ni artillerie hors carte, ni aviation. Par ailleurs, si le joueur russe commençait la partie en étant disposé sur le premier tiers de la table, le camp allemand devait entrer sur le champ de bataille par chacun des bords longs de la table, sur ce même premier tiers de table.

Une fois les russes déployés, ils allaient engager la partie en effectuer leur premier tour de jeu, avant l'entrée des troupes allemandes. Ce détail allait faire monter la pression, puisque Stéphane allait réussir trois mouvements successifs, s'éloignant déjà du village central, à marche forcée, sous les yeux médusés des deux généraux allemands.




Dès lors et malgré la détermination des généraux du camp allemand, il sera très difficle d'empêcher la sortie du joueur russe et de facto, sa victoire. Je réussirai, certes, à détruire quelques pelotons de T34/76 laissés en pâture par Stéphane, mais ce dernier parviendra à détruire, sur l'autre aile du champ de bataille et grâce à  des JSU 152 et KV1 couvrant la retraite russe, la compagnie lourde de notre groupement, formée de Panther. Par ailleurs, nous ne réussirons jamais à rattraper l'échapée belle soviétique malgré l'envoi d'une colonne de semi-chenillés sur chacune des ailes.



Heureusement, pour nous remonter le moral, Stéphane nous proposa d'aller déjeuner, dans le Vieux Nice, à une bonne table bien connue des amateurs de cuisine niçoise (et que je vous recommande vivement), le Bar de la Bourse. Cette pause méridienne nous donna l'occasion de consommer quelques entrées typiques de notre ville, telles que pissaladières ou crumbles de rataouille, ceci avant d'entamer les choses sérieuses avec des raviolis daube accompagnés d'un bon verre de vin rouge corsé. Jean-Louis ne put résister au dessert en commandant un gâteau au chocolat, dont la consistance sera certainement la raison de la lenteur de ses troupes à la manoeurvre en début d'après-midi. Stéphane sera plus sérieux se contentant d'une tarte aux myrtilles, bien plus légère que la patisserie de mon acolyte. Quant à moi, je fis la même erreur que Jean-Louis, ceci expliquant sans doute celà, un Jean-Louis expliquant à un Stéphane toute la difficulté de faire manoeuvrer des troupes allemandes nourries au fondant au chocolat.


Quoiqu'il en soit, ce fut encore une bien belle journée de jeu, ponctuée par la visite de quelques clients intrigués par notre hoby et rythmée par les questions de Max, toujours amusé par la mutiplicité des échelles qui règnent sur la monde du jeu d'histoire.

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