samedi 12 juin 2010

IMPETUS 28mm...

...Rome mate la révolte grecque.

Grâce à Impetus, Rome a maté la révolte grecque. Toutefois, je dois préciser qu'il s'agit ici de jeu d'histoire et non d'affaires économiques pour lesquelles la Grèce fait le buzz, actuellement. En effet, vendredi soir, nous avions prévu de tester la règle Impetus, à l'échelle du 28mm.

Pour ce faire, deux équipes avaient été constituées autour d'une table de 160cm par 160cm, l'une à la tête d'une armée grecque (Lucien et Pascal), l'autre aux commandes d'une armée romaine (Claude et Pierre). J'arbitrais l'ensemble afin de découvrir les mécanismes de cette règle de nos voisins transalpins de Dadi e Piombo. Pour constituer les armées, j'avais alloué un budget de 350 points (généraux compris) à chaque équipe, ce qui constitue un niveau intermédiaire entre le budget de base à 250 points et les armées à 500 points, utilisées pour les tournois. En gros, cet effectif permettait à chaque équipe de disposer d'une armée d'un dizaine d'unités organisées en quatre corps.



Dès le début de la partie, les D6 roulèrent, déterminant quels corps étaient activés pour chacune des deux équipes. Sous cet angle, les choses commencèrent très fort (sous les encouragements musicaux d'Alain et de Jean-Louis, soufflant dans leur vuvuzelas avec frénésie ; non je délire complètement et n'en tirez aucune interprétation freudienne ou lacanienne !) pour le joueur grec qui réussit à activer l'ensemble de ses corps avant le joueur romain.

Concernant le mouvement, l'une des particularités de la règle Impetus, c'est qu'une unité ou un groupe d'unités (à l'instar des groupes constitués avec feu DBM), peut réaliser plusieurs actions successives à condition de réaliser, à chaque fois, un test de discipline. En cas d'échec, l'unité (ou le groupe d'untiés) cesse d'agir et devient désorganisée. Il faut alors réorganiser l'unité lors du prochain tour.
Il est important de préciser qu'il existe un réelle interactivité dans Impetus, si bien que le joueur actif peut être interrompu dans son action par le joueur passif utilisant sa faculté d'opportunité.


Ainsi, les armées de nos deux équipes se sont-elles progressivement approchées, face à face, le joueur grec tentant toutefois de tourner le joueur romain sur l'aile gauche, grâce à la mise en oeuvre de ses troupes légères, peltastes et archers. Un massif boisé, situé sur la droite du champ de bataille, inaccessible aux troupes lourdes, mais permettant un mouvement à demi vitesse des troupes légères, éveilla l'intérêt des deux camps dès le début de la partie.
Le joueur grec avait envisagé de placer ses archers légers en embuscade, en lisière de bois, soutenus par ses peltastes, attendant le passage des cohortes romaines à découvert (je précise que ceci n'arriva pas). Au contraire, le joueur romain envoya t-il vers ce bois, une unité de frondeurs gaulois, pendant que la lisière du bois était sous le feu des unités d'archers auxiliaires.

Avec Impetus, les troupes à portée de tir (courte, moyenne ou longue portée) lancent autant de D6 que leur valeur de tir (VBU) modifiée par quelques facteurs tactiques (tireur ayant fait mouvement avant le tur, cible en lisière de forêt, tireur désorganisé). Chaque 6 ou double 5 aux dés indique une perte qu'il convient de sauvegarder au moyen d'un test de cohésion.







Au centre du terrain, se mit en oeuvre un face à face inachevé (la séance photos presse ayant pris un certain temps, tout comme la livraison de la commande de figurines GHQ par Gilles à nos petits camarades, amateurs de la règle WWII Blitzkrieg commander) alors que sur l'aile droite, les cavaliers grecs lancèrent la seule attaque sérieuse de la soirée.
En effet, le joueur grec décida de lancer une charge frontale avec une unité de cavalerie moyenne, contre deux cohortes faisant face à l'arrêt. Après un lancer de pila des cohortes romaines (le légionnaire peut lancer son pilum avant le combat, en résolvant cette action comme un tir et en tenant compte du résultat lors du combat), les cavaliers ont été stoppés nets, malgré leur bonus de charge allongeant la charge et leur facteur d'impétuosité augmentant leur facteur de corps à corps.

Le combat s'acheva par la disparition pure et simple de la cavalerie grecque, sonnant l'heure de ranger nos soldats de plomb et de retrouver nos pénates. Reste à voir, lors d'une prochaine partie, comment se déroulent les combats de grande envergure avec Impetus...

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