lundi 28 juin 2010

Grâce à Tactique 1er Empire...

...le p'tit tondu s'ra content, ran tan plan tire lire lan plan.

La bataille s'est donc engagée sur l'aile gauche française, avec un rapide mouvement de l'infanterie française vers le village et le bois situés en milieu de table. En réaction, l'infanterie légère anglaise, dont un bataillon de riflemen, était envoyée vers le bois pour freiner l'avance ennemi. Par ailleurs, dès la fin du tour 2, le joueur britannique faisait parler la poudre, grâce à des tirs d'artillerie, déclenchés par les pièces de 9 livres positionnées sur les crêtes ; les premiers fantassins français tombaient.

Un manoeuvre analogue se dessinait sur l'aile droite française et les mêmes causes engendraient les mêmes effets...












12H00 : Après ces premiers roulers (de dés) boulets (de canons), nous sommes allés nous restaurer, avec l'absolution de Max, qui entre temps,  nous avait conseillé quelques restaurants ouverts dans le quartier. Fidèles à la réputation (à tenir) de l'association Histoire de plomb, nous avons jeté notre dévolu sur une brasserie, non loin du magasin Modélisme 2000, pour y trouver quelque réconfort, en mangeant, qui un tartare frites, qui des pâtes napolitaines. Un café serré nous a donné suffisamment de vigueur pour entamer le tour 3, dès la réouverture du magasin, à 14H00.



Sur les deux ailes, la progression française se confirmait, avec l'entrée des aigles françaises dans les deux villages à la fin du tour 3. Au tour 4, le français était suffisamment proche des pièces d'artillerie anglaises pour que ces dernières commencent à éclaircir les rangs des premiers bataillons français. Sur l'aile gauche française, dans le bois, le combat était alors largement engagé entre les infanteries légères des deux camps.


Dès le tour 5, les choses se précisaient sur l'aile droite anglaise, le français semblait, en effet, déterminé à enfoncer le dispositif défensif. Mais ce jour là, la chance était de mon côté, m'aidant ostensiblement à dégager le terrain par des résultats "qui vont bien". Claude en accepta presque un de mes bonbons ;-)

Sur ces entrefaits et grâce aux effets attractifs de la vitrine du magasin, nous devions nous entretenir avec un passionné de l'Empire, venu voir de plus près, les petites merveilles de Claude en 15mm (les soldats de plomb, je précise !). Ce visiteur, qui connaissait bien les grandes batailles de l'Empire, avait l'air d'apprécier le mouvement dévastateur de la cavalerie lourde française au centre du champ de bataille. Elle n'était pourtant plus soutenue par l'artillerie de l'Empereur, celle-ci ayant été la cible de la cavalerie anglaise de Pascal, venue enclouer les pièces avant de mourir...

 



Pendant ce temps, sur l'aile gauche britannique, Pascal se battait là aussi comme un diable (rouge), avec ses hollando-belges et ses deux unités d'infanterie d'élite. Il put ainsi résister une bonne partie de l'après-midi, hésitant même à franchir la rivière sur le flanc gauche (mais ne sachant pas où se situait le gué, il renonça), jusqu'à ce que l'aile entière soit balayée. Toutefois, sur ce point du terrain, les pertes ennemies furent tout aussi considérables.




A mesure que les troupes des deux camps manoeuvraient, désormais, sur l'ensemble du champ de bataille, un autre visiteur faisait remarquer à Claude, que la vue d'ensemble d'une bataille napoléonienne à l'échelle du 15mm était splendide. Il ajoutait qu'en 28mm, les choses seraient plus belles encore. C'est pourquoi, nous avons décidé que la prochaine animation au magasin se ferait à l'échelle du 28mm.

Pour revenir à la bataille, les derniers tours de jeu confirmèrent le (fort) prix à payer pour prendre possession d'un point du champ de bataille solidement défendu par un adversaire britannique disposant de points d'appui. J'ai même réussi, sur l'aile droite, à capturer un général de brigade français ayant vu ses régiments fondre comme neige au soleil. Il faut dire que la veille au soir, Claude m'avait demandé d'apporter de la chace aux dés ; j'avais suivi ses conseils.




Toutefois, grâce aux réserves françaises disponibles en fond de table à la fin de la bataille, c'est à dire, une division de cavalerie légère appuyée par de l'artillerie à cheval, il était clair que désormais, la partie était perdue pour le joueur britannique, ce dernier n'ayant plus d'aile gauche, ni de centre d'ailleurs.



Dès lors, l'heure de la retraite avait sonné ; celle de la fermeture du magasin aussi. Il était presque 19H00 et Claude sortait déjà ses "caissons" pour ranger tout le matériel de démonstration. Il faut dire que la mise en place et le rangement prennent bien une heure au total.

Pendant ce temps, les camarades de jeu ingrats, comme moi, en profitaient pour faire quelques achats dans le magasin (arbres, haies et autres éléments de décors). Nous avons ensuite pris le temps de saluer Max et de le remercier, une fois de plus, pour ce partenariat réussi.

Rendez-vous est pris pour le mois de juillet au cours duquel l'association Histoire de plomb a choisi d'animer une partie de jeu d'histoire en 28mm sur le thème de l'antiquité.

2 commentaires:

  1. Superbe compte rendu. Je l'ai référencé sur le site TACTIQUE ;)

    http://www.tactiquelejeu.fr/forum/viewtopic.php?f=28&t=271

    Stéphane

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  2. Merci Stéphane, mais tout le dynamisme revient au créateur de la règle Tactique.
    A+
    ;-)

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