mercredi 15 décembre 2010

Tactique 15mm en deux heures chrono...

...ou les tribulations de l'Empereur Claude en Russie

Ne vous y trompez pas ; il ne s'agit pas d'une chronique narrant les pérégrinations de Claude à la tête de ses légions romaines en territoire barbare, mais plutôt d'une interview du vaincu (Pour une fois, Honneur au vaincu !) de la soirée de jeu  Premier Empire de vendredi dernier, soirée animée avec la règle Tactique, dans les locaux de l'association Histoire de plomb.

Pour l'occasion, notre ami Claude jouait le rôle de l'Empereur pendant la campagne de Russie, tandis que Jean-Louis endossait pour sa part, le rôle de Général en chef de l'armée du Tsar, épaulé sur son aile gauche par votre serviteur.


Vue du champ de bataille depuis l'aile gauche russe


NDLR : Alors Claude, as-tu bien dormi à l'issue de cette bataille ? Je me suis laissé dire que tu avais passé une mauvaise nuit ; est-ce exact ?
Claudius : En effet, j'ai eu le sommeil agité ; je crois que j'ai mal digéré mon bounty hebdomadaire, à moins que ça ne soit dû à ma défaite, je ne sais pas trop...

NDLR : Hum, hum ! Et sinon, comment s'est déroulée la bataille ? N'a t-elle effectivement duré que deux heures, de 19H15 à 21H15 comme le colporte la rumeur ?


Témoin impartial de la soirée


Claudius : Oui, absolument, deux heures tout juste. En fait, le vendredi au club, c'est un peu l'intérêt de cette règle Premier Empire, Tactique. Une fois installée, la partie se joue en deux heures environ, ce qui laisse largement le temps de discuter figurines, peinture et nouveautés, avant et après la partie avec les copains présents. Enfin, après la partie, je discute quand je gagne, sinon je boude ;-)

NDLR : Et ce vendredi, tu as beaucoup boudé si j'ai bien compris ?

Claudius : Arrête Olivier, tu le sais très bien puisque tu jouais contre moi, aux côtés de Jean-Louis. Effectivement, j'ai perdu la partie alors que j'avais mérité de l'emporter par mon comportement audacieux, contrairement à vous...
Dès le tour 1, je suis monté à l'assaut du village, unique objectif tactique de ce scénario. Pour ce faire, j'ai fait avancer mes régiments d'infanterie en colonne, au pas accéléré, sur la grand route, tout en protégeant leur progression par une manoeuvre de cavalerie sur mon aile gauche. D'ailleurs, grâce à ma cavalerie, j'ai fait des ravages dans les rangs russes et Jean-Louis n'en menait pas large.


Vue du dispositif français depuis la droite


Les français montent à l'assaut du village, prenant le russe de vitesse


Vue aérienne de la bataille


Zoom sur les colonnes françaises. Ca peut être beau le 15mm !

NDLR : Et les Russes dans tout çà ? Leur armée semblait fort bien déployée en ce début de partie...


Vue de l'armée russe depuis l'aile gauche


Pareil !



Claudius : J'ai bien failli leur marcher dessus grâce à ma manoeuvre offensive. Dès les premiers tours de jeu, j'ai infligé de lourdes pertes à l'armée du Tsar. J'ai même réussi à emporter deux batteries avec une charge de cavalerie. Ca n'a vraiment pas plu à Jean-Louis. Il a même demandé l'instauration d'un amendement renforçant la capacité défensive de l'artillerie quand elle est attaquée.


Gros plan sur les combats pour le village (russe)


Combats de cavalerie sur l'aile droite russe

Claudius fait le ménage avec sa cavalerie, de façon experte !

Chapeau pour la peinture Claude ! Ils sont beaux les chapeaux d'ailleurs...


La cavalerie française a pris le dessus, enveloppant, peu à peu, le dispositif russe.


NDLR : N'as-tu pas perdu tes batteries toi aussi ?
Claudius : Bon ça va Olivier...En effet, tu as emporté mes deux batteries à pied avec tes cosaques sur mon aile droite. C'est vrai que les batteries d'artillerie sont fragiles face à la cavalerie ennemie. Il faudra réfléchir à ce problème. Mais j'ai aussi balayé tes cosaques par la même occasion ;-)
En tout cas, je dois bien avouer que mon offensive générale a été ralentie par la stagnation de la situation sur mon aile droite. Le plateau sur ma droite a figé la situation pendant quelques tours et cela m'a valu la perte du village dans les derniers tours de la partie.


Vue de l'aile gauche russe, juste avant que les cosaques n'aillent chatouiller les canons français plus au centre.


Le plateau à gauche du village se posera en verrou du champ de bataille.


Et je le défends pied à pied mon plateau !


Claudius est bien décidé à rester maître du village et se bat comme un diable, jusqu'à ce que...

NDLR : Et Jean-Louis, crois-tu qu'il a bien dormi après cette partie ? Je l'ai vu samedi ; il m'a confié avoir dormi comme un bébé. La photo de fin de partie semble d'ailleurs l'augurer, qui plus est, j'ai trouvé sa poignée de mains vigoureuse comparée à la tienne ;-)

Le vainqueur de la soirée...

...serrant la main du vaincu.

Claudius : "No comment !"  De toute façon, je me vengerai ; la prochaine fois, je lui prêterai mes dés plombés et rira bien qui rira le dernier :-(

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