samedi 12 mars 2011

FRIEDLAND 2011 à Nice...

...Le prélude - scène 2

Après vous avoir annoncé l'événement, c'est à dire, la reconstitution de la bataille de Friedland qui se déroulera à Nice, au Parc Phoenix, le 20 mars 2011, il est temps de vous présenter la répartition des rôles sur le champ de bataille, au sein de chaque équipe.


FRIEDLAND par Horace VERNET


Afin de mieux comprendre la situation, je vous dirais d'abord quelques mots des événements ayant précédé l'affrontement, puis je vous livrerai la carte du champ de bataille, enfin, je vous exposerai les rôles dévolus à chacun des joueurs.

La bataille de Friedland se situe dans le contexte de la campagne de Pologne. Après avoir battu les Prussiens à Iéna puis à Auerstaedt le 14 octobre 1806, Napoléon pénètre en Pologne où l'armée Russe se regroupe. Avec la rigueur hivernale, la Grande Armée s'enlise et subit les ravages de la maladie. Napoléon décide de prendre ses quartiers autour de Varsovie en attendant le printemps pour en finir avec la quatrième coalition.

Bennigsen prend l'initiative dès janvier 1807, obligeant l'Empereur à livrer la bataille d'Eylau qui se solde par un repli de la Grande armée vers le sud. A la fin mai, cette dernière marche sur Königsberg. Bennigsen doit défendre la ville qui abrite, en effet, de nombreux dépôts d'un intérêt névralgique pour son armée. C'est aussi le lieu d'exil de la famille royale de Prusse, depuis la prise de Berlin par l'Empereur.

Dès lors, les Russes franchissent l'Alle à Friedland pour éviter la manœuvre de Napoléon. Le 13 juin, pensant avoir une journée d'avance sur l'armée française, Bennigsen installe de fortes batteries d'artillerie sur la rive droite de l'Alle et fait passer une avant-garde réduite sur la rive gauche...
...Le 14 juin vers 7 heures, Lannes, appuyé par le 8ème corps de Mortier, dispose de 20 000 hommes tandis que Bennigsen, voyant l'ennemi se renforcer, fait passer ses 50 000 hommes sur la rive gauche. Sur une plaine en forme de goulet, les russes doivent combattre dos au fleuve, ne pouvant battre en retraite en bon ordre si c'était nécessaire.

Vers midi, Napoléon arrive d'Eylau, accompagné par la Garde impériale à pied et le 1er corps de Victor. Le reste de la Grande Armée suit à moins de deux heures.

Sur le champ de bataille, l'état-major impérial propose à l'Empereur de remettre l'action au lendemain, la journée étant avancée. A ces mots, souriant et détendu, depuis le promontoir permettant d'embrasser le champ de bataille, Napoléon répond : « Non, non, on ne surprend pas deux fois l'ennemi en pareille faute ».



Position des armées le 14 juin 1807

La reconstitution de la bataille, par notre association, est prévue de telle sorte que chaque armée sera déployée conformément au dispositif initial historique prévu par chaque Général en chef. Les premiers coups de canons et les premiers mouvements de troupes commenceront vers midi, puis, chaque camp fera évoluer son dispositif à sa guise, en fonction de sa propre vision de la bataille.
Les commandements ont été répartis, entre les différents participants, de sorte que l'état-major de chaque armée se décline de la façon suivante :

Armée française :


- Jean-Jacques  jouera le 6ème corps de NEY sur la droite du dispositif


- Olivier commandera le 8ème corps de MORTIER à la gauche de l'armée


- Stéphane sera à la tête 1er corps de VICTOR, constituant le centre droit


- Joseph incarnera la Réserve du Maréchal LANNES positionnée au centre gauche


- Enfin, Alain dirigera la Garde impériale avec BESSIERES au centre




Armée russe :


- Claude sera BAGRATION sur la gauche du dispositif


- Jean-Louis incarnera MALIOUTINE et ALEXEIEV, commandant la réserve et les troupes de la rive droite


- Enfin, Thierry endossera le commandement de GORTCHAKOVI sur la droite

A une semaine de la reconstitution, les commandants sont fébriles. Ainsi, Alain est avide d'en découdre ; il a promis aux russes une belle empoignade, franche et rustique. Jean-Louis, quant à lui, manifeste la plus grande inquiétude à l'idée de livrer bataille aux côtés de Claude (et sa déveine légendaire aux dés)  et Thierry (notre artiste préféré, mais ce n'est pas un rendez-vous de poètes qui se prépare ;-)

Les participants se sont donc donnés rendez-vous le 20 mars, sur le champ de bataille, au Parc Phoenix à Nice. Ils espèrent tous vous y rencontrer afin de partager leur passion pour l'histoire militaire, le jeu et la figurine, dans le plus pur esprit de ce qui fonde l'association Histoire de plomb.

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